A Istres, Sébastien Lecornu présente les impacts de la LPM dans les Bouches-du-Rhône

Direction : Ministère des Armées / Publié le : 04 mai 2023

Après une tournée dans l’est de la France au contact de 6 régiments de l’armée de Terre, le ministre des Armées s’est déplacé le 28 avril sur la base aérienne (BA) 125 d’Istres.

Objectif de cette visite : détailler les impacts du projet de loi de programmation militaire pour la BA 125 et plus globalement pour les Bouches-Du-Rhône.

Sébastien Lecornu s'est déplacé le 28 avril sur la base aérienne 125 d'Istre © Twitter ministère des Armées

Les 2 500 aviateurs de la base aérienne 125 (Bouches-du-Rhône) peuvent se réjouir. La raison ? L’annonce par Sébastien Lecornu d’une série d’investissements, prévus par le projet de loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 présenté au Parlement, qui amèneront des changements considérables à Istres et dans le département lors des sept prochaines années. 

La LPM 2024-2030 prévoit de consacrer près de 692 millions d’euros à la base aérienne. 202 millions iront aux infrastructures avec la construction notamment, à l’horizon 2025, d’un bâtiment pour héberger les militaires en transit, puis d’un terminal passager en 2026. 

490 millions d’euros seront attribués au volet capacitaire, principalement via la conversion de trois A330-200 en A330 MRTT pour disposer d’une flotte de 15 ravitailleurs en 2025. Avec comme objectif qu’ils puissent assurer en permanence la protection de notre territoire tout en conservant une capacité de projection.

Ces investissements conséquents renforceront le rôle de la base pour la projection de nos soldats en OPEX et dans nos Outre-mer afin d’en faire le principal hub militaire aérien français.

Par ailleurs, 830 millions d’euros seront investis dans les infrastructures militaires du département des Bouches-du-Rhône et près de 3,9 milliards cumulés pour celles de la région, avec l’ambition de faire du port de Toulon l’un des plus grands ports militaires du monde.

28 millions d’euros seront enfin consacrés au plan Famille à l’échelle du département. Car au-delà des équipements et infrastructures, une base n’est rien sans les militaires qui la font vivre.

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