0h00 (Zulu) | Mise en route des hélicoptères de reconnaissance et d’attaque Tigre du 1er régiment d’hélicoptères de combat (1er RHC).  

0h10 | « … » Silence radio. Les machines quittent le bord au seul bruit des moteurs et des pales. Deux Tigre HAD prennent leur envol depuis le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre en avance de phase pour reconnaître la zone de dépose. 

0h15 | Toujours en silence, les deux NH90 Caïman, qui transportent des éléments du groupement d’appui à l’embarquement amphibie, décollent à leur tour. 

La radio reste muette jusqu’à la zone d’action. Les hélicoptères doivent manœuvrer en toute discrétion pour conserver l’effet de surprise. 
 

0h30 | « Rouge dépose ». Les NH90 patientent en zone d’attente. La situation tactique est non conforme. Après une phase de reconnaissance, les deux Tigre HAD ont détecté une menace à proximité de la zone de poser. « Centre opérations, ici 10, parlez. […] Véhicule ennemis et personnel armés au sol identifiés. Demande conduite à tenir ».

0h40 | Grâce à la complémentarité entre le renseignement du centre opérations et la détection de la menace par les pilotes, l’ennemi est détruit. « Vert dépose ». Les deux Caïman posent dans la zone prévue, et à l’abri de toute menace grâce à l’action des Tigre. Le groupement d’aide à l’engagement amphibie (GAEA) débarque, les Caïman reprennent la route en direction du porte-hélicoptères amphibie Mistral. 

La situation est stable, mais les Tigre continuent d’appuyer les troupes au sol pendant une quinzaine de minutes avant de demander le retour au centre d’opérations. 
 

5h00 | Au petit matin, une seconde rotation est assurée pour la dépose d’éléments du groupement tactique embarqué.

6h00 | Depuis la mer, la combinaison des effets de la Marine Nationale et de l’armée de Terre démontre leur réactivité, liberté d’action et capacité à surprendre l’ennemi dans un temps contraint. Le débarquement des éléments amphibies et héliportés est un succès. Mission accomplie.