Armistice

Présentation de l’ouvrage du général de division Nicolas Le Nen, intitulé Armistice, paru en 2023, aux Editions du Rocher.

Armistice, du général de division Nicolas Le Nen © armée de Terre/Défense

Présentation de l’auteur

Né en 1966, il intègre l’école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1986 au sein de la promotion Général Callies. A l’issue de sa scolarité, il choisit l’Ecole d’Application de l’Infanterie et rejoint le 27e Bataillon de chasseurs alpins (BCA).

En qualité de chef de corps, il commande le groupement tactique interarmes de Kapisa en Afghanistan de décembre 2008 à juin 2009. Son mandat est marqué par la bataille d'Alasaï (opération Dinner Out), pour laquelle il reçoit la Bronze Star américaine.

Parallèlement à sa carrière militaire, le général Nicolas Le Nen est également membre du jury du prix Erwan Bergot depuis 2010.

En présentant sa candidature pour l’édition 2023 du PEB, le général Le Nen a demandé à ne plus faire partie momentanément du jury.

Résumé du livre

L’auteur livre ici un essai sur la quête de rédemption au travers de trois personnages dont l’histoire se croise, de manière pas si fortuite, dans une colonne de prisonniers à la chute de Dien Bien Phû. Le lieutenant Constant Jalaire, saint-cyrien pétri d’idéaux et de vertu, dont les principes se heurtent peu à peu à l’horreur de la guerre. Heinrich Schmidt le nihiliste, sous-officier légionnaire, ancien officier de la Wehrmacht, qui affiche une défiance totale vis-à-vis de la hiérarchie. Enfin, Marcel Larget le « pleutre », fils de paysans, qui a tout fait pour échapper à la guerre et qui a les allemands en détestation. Ainsi, chacun arrive avec son passé et cherche à expier ses fautes en se racontant à ses deux autres compagnons d’infortune.

Le LTN Jalaire, qui se retrouve seul survivant d’une section décimée, faute d’avoir écouté ses subordonnés et dont l’engagement s’est construit contre un père bourgeois sans scrupules, mu par l’argent.

Le sergent-chef Schmidt, commandant d’unité à Stalingrad qui, feignant de cautionner la désertion au motif qu’il sait que la guerre est perdue, autorise huit de ses soldats à quitter le champ de bataille - tués dans la foulée - pensant que cela relancerait ses hommes.

Le caporal Marcel Larget, engagé par obligation familiale (père blessé en 14, frère capturé en 40), et qui a fui à sa position pour sauver sa peau.

Au fil de l’ouvrage, chacun se « confesse » dans un récit où le lecteur est à chaque fois plongé du point de vue du personnage. Leur lien se forge autour de films confiés à Jalaire par un cinéaste des Armées blessé et dont les jours sont comptés (nous apprendrons plus tard qu’il s’agit de Jean, ami d’enfance de Jalaire). Jalaire s’engage à les protéger et Larget (y voyant son intérêt) se propose de les convoyer, alors que Jean, dont le nom ne varie de celui d’Heinrich que par son orthographe, propose à ce dernier de prendre ses plaques patronymiques et de se faire passer pour lui.

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