Phrase d’armes

Présentation de l’ouvrage de Paul Greveillac paru en août 2023, aux éditions Gallimard.

 

Phrase d’armes de Paul Greveillac. © armée de Terre/Défense

Présentation de l’auteur

Né en 1981, Paul Greveillac est un romancier et nouvelliste français d’origine chinoise par son grand-père. Après avoir fait des études de Lettres et de Sciences politiques, il a vécu à Vienne, Shanghai, ou Dublin. Revenu à Paris, il travaille dans une grande société de l’Internet. Phrase d’armes est son quatrième roman.

Il reçoit le prix Roger-Nimier ainsi que la Bourse de la découverte de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour son premier roman, Les âmes rouges, dont l’histoire se déroule au temps de l’Union soviétique. Le personnage principal est un censeur, amoureux de cinéma et de littérature.

Auteur de talent, il a écrit plusieurs ouvrages dont les plus remarquables sont des romans ayant pour cadre des régimes totalitaires comme la Russie de Staline, la Chine de Mao, la Tchécoslovaquie sous Hitler ou encore la Hongrie au début du XXe siècle. C’est aussi pour lui l’occasion de parler de sujets qui lui tiennent à cœur : littérature, peinture, architecture, cinéma et politique

Résumé du livre

Paul Greveillac retrace avec justesse le parcourt d’un jeune sportif de talent né sous une bonne étoile. René Bondoux, sélectionné dans l’équipe de France de fleuret pour participer aux JO de Los Angeles puis de ceux de Berlin gangrénés par la propagande nazie, ne se départira jamais de ce sentiment d’être « contaminé par un mal invisible ».

Refusant de se résigner, l’athlète décide alors de rejoindre les forces combattantes qui se mobilisent au Maghreb. Alors que rien ne le prédestinait à prendre les armes, il prend la route à contre-courant. Sa persévérance, sa résilience et son endurance physique lui permettent de s’échapper pour enfin rejoindre les Forces Françaises libres.

Le récit parfaitement chronologique, nous emmène dans les coulisses souvent pittoresques des jeux olympiques de 1932 qui voient Bondoux et les fleurettistes français l’emporter par équipe. Bondoux y rencontre également la jeune et riche Victoria Mitchel qui sera plus tard sa femme. L’auteur restitue l’ambiance de la cérémonie d’ouverture des jeux de Berlin de 1936 où le salut de Jointville est malencontreusement confondu avec le salut nazi par les spectateurs allemands. L’évasion de France fin 1943 avec un long passage par les camps franquistes où le récit de la signature de la reddition du Reich à Berlin où l’opiniâtre de Lattre finit d’imposer la France comme le quatrième partenaire des alliés, constituent d’autres temps forts du roman.

Paul Greveillac propose un portrait saisissant d’un héro modeste et rend hommage à cet homme engagé qui, sans destin particulier, s’est vu dicté son comportement par les événements. Sa personnalité mélange talent pour l’escrime et travail acharné comme avocat ou collaborateur de de Lattre de Tassigny.

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