La déontologie au ministère des Armées

Dès 2016, dans le prolongement de la volonté du législateur, le Ministère des armées a mis en place une politique globale de prévention des situations d’expositions aux risques déontologiques afin de se prémunir, à titre individuel et collectif, de mises en cause éventuelles.

Déontologie © Ministère des armées

Les lois du 20 avril et du 9 décembre 2016 ont engagé la France dans une politique nationale renforcée de lutte contre la corruption fondée, pour la fonction publique, sur :

4 principes 

-              dignité : le fonctionnaire ne doit pas, par son comportement, porter atteinte à la réputation de son administration ;

-              impartialité : le fonctionnaire doit se départir de tout préjugé d'ordre personnel et adopter une attitude impartiale dans ses fonctions ;

-              intégrité : le fonctionnaire doit exercer ses fonctions de manière désintéressée ;

-              probité : le fonctionnaire ne doit pas utiliser ses fonctions pour en tirer un profit personnel.

Au ministère des armées, le respect de ces principes déontologiques par tous (civils et militaires) se traduit au travers d’une politique poursuivant une triple finalité :

3 objectifs

  • Promouvoir une culture déontologique : un souci de transparence et d’honnêteté doit guider toute activité professionnelle ;  
  • Prévenir les atteintes à la probité : le risque déontologique existe et tout agent doit être conscient qu’il ne doit en être, ni l’acteur, ni la cible ;
  • Affirmer l’engagement du ministère : au national (AFA, DGAFP, HATVP, etc..) et à l’international (OI, ONG, etc ..).

La mise en œuvre de cette politique ministérielle se présente sous forme de 2 grands types d’actions :

2 actions

  • Mettre en place la politique de prévention des atteintes à la probité : le dispositif de déontologie du ministère ; 
  • Sécuriser la reconversion des militaires : la commission de déontologie des militaires.

Dispositif de déontologie du ministère

Pour mettre en place et renforcer la politique de prévention des atteintes à la probité au ministère, un Référent ministériel déontologue et alerte (RMDA) est nommé par le Ministre et relève directement de lui. 

Le RMDA est pilote et ambassadeur de la politique déontologique. En externe, il affirme l’engagement du ministère par une mise en œuvre de la politique nationale et est l’interlocuteur privilégié des principaux acteurs extérieurs du domaine (HATVP, AFA, DGAFP, organisations internationales, organisations non gouvernementales, etc…). En interne, il dispose d’un réseau pour mener à bien son action sur différents aspects.

Le Référent ministériel déontologue et alerte (RMDA) constitue, fédère et anime le réseau des référents déontologues et alerte (officiers généraux inspecteurs et inspecteurs civils de la défense) et correspondants déontologues (au sein des entités ne disposant pas de corps d’inspection. Ex : DIRISI, la DICOD, le SIMU, etc..).

Ce réseau relaie et déploie le dispositif ministériel de prévention et de détection des risques en apportant, entre autres, tout conseil utile au respect des principes déontologiques aux agents du ministère ainsi qu’à leurs employeurs.

Pour toute question sur l’identification du référent ou correspondant déontologue compétent, il convient de s’adresser au référent ministériel :

M. le Contrôleur général des armées Bruno ROCHE

Référent ministériel déontologues et alerte

60 Bd du Général Martial Valin CS 21 623

75 509 PARIS CEDEX

Chaque année, le RMDA et les référents et correspondants déontologues veillent à l’élaboration/mise à jour et à la mise en œuvre de leurs plans annuels de formation et sensibilisation.

Les actions proposées s’adressent aux civils comme aux militaires du ministère. Des formations spécifiques sont dispensées à certains agents au regard de leurs fonctions/missions. La formation et la sensibilisation à la déontologie peut prendre différentes formes (cours, séminaires, présentations interactives, supports documentaires, etc…), avec éventuellement suivi individualisé et validation.

Si vous souhaitez vous inscrire à une formation ou sensibilisation à la déontologie ou connaître les prochaines sessions prévues par votre organisme, vous pouvez vous adresser :

               - au CFMD

               - à votre référent ou correspondant déontologue.

Les agents exerçant certaines responsabilités au regard du niveau hiérarchique ou de la nature des fonctions occupées (ex : achats, finances) doivent se soumettre au respect de trois dispositions légales : la déclaration d’intérêts, la déclaration de situation patrimoniale et le mandat de gestion des instruments financiers. 

Déclaration d’intérêts

L’article L. 4122-6 du code de la défense rend obligatoire la transmission préalable à l’autorité de nomination d’une déclaration d’intérêts pour un agent nommé dans un emploi dont la nature ou le niveau des fonctions répond à des critères d’exposition à un risque de conflit d’intérêts. Un décret fixe la liste des emplois concernés.

Le guide ministériel des déclarations d’intérêts peut aider les agents concernés dans leur démarche en leur apportant toute information utile [voir Documentation pratique/ Code, guides et chartes].  

Déclaration de situation patrimoniale

L’article L. 4122-8 du code de la défense rend obligatoire la production d’une déclaration de situation patrimoniale pour un agent nommé dans un emploi dont la nature ou le niveau des fonctions répond à des critères d’exposition à un risque de corruption. Un décret fixe la liste des emplois concernés.

Mandat de gestion des instruments financiers

L’article L. 4122-7 du code de la défense fait obligation aux agents exerçant des responsabilités en matière économique ou financière et dont le niveau hiérarchique ou la nature des fonctions le justifient de prendre, dans un délai de deux mois suivant cette nomination, toutes dispositions pour que leurs instruments financiers soient gérés, pendant la durée de leurs fonctions, dans des conditions excluant tout droit de regard de leur part. Ces mandats de gestion visent à protéger de tout soupçon tout agent exposé à un risque de conflit d’intérêts et intervenant personnellement dans le domaine économique. Un décret fixe la liste des emplois concernés.

L’agent public doit consacrer l’intégralité de son activité professionnelle aux missions qui lui sont confiées. Toutefois, il peut être autorisé, sous certaines conditions, à exercer d’autres activités (lucratives ou non) à titre accessoire.

 Les guides ministériels du cumul d’activités pour les militaires et les civils apportent toute information utile [voir Documentation pratique/ Code, guides et chartes]. 

Conflit d’intérêt

Quelles que soient nos fonctions et notre niveau hiérarchique, nous pouvons tous nous trouver dans une situation de conflit d'intérêts dès lors qu'il existe pour nous un intérêt propre, susceptible d'entraîner notre mise en cause dans une situation professionnelle. Cet intérêt peut par exemple être un lien personnel, un espoir de gain ou encore une acceptation de cadeau qui pourrait nous donner l'impression d'être redevable.

Certaines fonctions et certaines situations sont plus particulièrement exposées, telles que celles liées aux marchés publics, au contrôle des prestations d'une entreprise ou à sa surveillance, au cumul d'activités, à l'octroi de subventions, au bénéfice d'un parrainage ou d'un sponsoring pour des manifestations institutionnelles... 

Le conflit d'intérêts n'est pas en soi un délit pénal mais peut être qualifié comme tel par un juge selon la nature et la gravité des faits.

A titre préventif, les agents doivent donc signaler s'ils se trouvent ou s'ils sont susceptibles de se trouver dans cette situation. Ils peuvent également, de bonne foi, signaler une telle situation s'ils en constatent l'existence dans leur environnement professionnel.

Comment réagir si vous estimez vous trouver dans une situation de conflit d'intérêt ?

Vous estimez vous trouver dans une situation de conflit d'intérêts dans l'exercice de vos fonctions actuelles.
Vous devez en aviser votre hiérarchie afin de prendre les mesures nécessaires (exemple : retrait du traitement des dossiers concernés, non-participation à une instance collégiale, etc.). 
En cas de doute sur ce sujet, vous pouvez consulter votre référent déontologue, compétent pour vous apporter tout conseil utile au respect des principes et obligations déontologiques citées supra.

Comment réagir si vous constatez une situation de conflit d'intérêts dans votre entourage professionnel ?

Vous devez avant toute autre action en aviser votre supérieur hiérarchique. En complément, vous pouvez témoigner d'une telle situation auprès de votre référent déontologue. Toutes ces saisines ont pour objet d'évaluer la situation et d'y mettre fin le cas échéant.

  • Vous êtes militaire : votre référent déontologue est celui dont vous dépendez selon votre « couleur d'uniforme » (armée de Terre, armée de l’Air, Marine, directions et services).
  • Vous êtes civil employé au sein du ministère des armées : vos référents déontologues sont les inspecteurs civils de la défense.

Le signalement d'un conflit d’intérêts doit s'effectuer par écrit (courrier ou courriel). Vous devez être précis et factuel et joindre tous les documents éventuellement en votre possession de nature à étayer votre signalement de conflit d'intérêts.

Vous devez être de bonne foi, discret envers votre entourage, et ne pas faire preuve d'outrance ou de généralisation.

De quelle protection pouvez-vous bénéficier ?

Vous ne pouvez faire l'objet d'aucune sanction ou mesure discriminatoire, directes ou indirectes.

Quelles sont les limites de cette protection ?

En cas de signalement de mauvaise foi, sciemment inexact en tout en     partie, commis avec l'intention de nuire,

  • vous encourez une sanction disciplinaire ;
  • vous engagez votre responsabilité civile (exemple : versement de dommages et intérêts aux victimes d'un signalement abusif de conflit d'intérêts) ;
  •  vous êtes passible des sanctions pénales prévues en cas de dénonciation calomnieuse auprès des autorités ou de diffamation par voie publique ou privée.

De manière générale, le signalement d'un conflit d'intérêts auprès du référent déontologue est une action complémentaire de la saisine de la hiérarchie et préventive, qui ne doit pas être confondue avec la procédure très contraignante de signalement d'alerte (par un « lanceur d'alerte ») prévue pour des situations graves et urgentes.

Pour toute question sur l'identification du référent déontologue compétent, il convient de s'adresser au référent ministériel :

Monsieur le Contrôleur général des armées Bruno ROCHE
Référent ministériel déontologue et alerte
60 bd du général Martial Valin CS 21.623
75.509 PARIS CEDEX

Alerte

Le signalement d’alerte vise à apporter une réponse à des situations graves (crimes, délits, violation grave et manifeste à la loi, etc…) et/ou urgentes (danger imminent, risque de dommages irréversibles, etc..).

Il peut arriver qu'un(e) ressortissant(e) du ministère soit témoin de faits qu'il ou elle estime devoir signaler.  Voici  7 points qui vous permettrons de réaliser ce signalement dans les règles.

1. Pourquoi un recueil des signalements d'alerte dans le cadre professionnel ?

  •  Il s'agit d'une obligation générale pour les organismes publics et privés, en application de la loi « Sapin II » du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (1).
  • Le traitement des signalements doit permettre d'apporter une réponse à des situations graves, parfois urgentes, qui n'ont pas trouvé de mode de résolution par les procédures courantes auprès de la hiérarchie ou d'une inspection.

 2. Sur quoi peuvent-ils porter ?

  •  Ils doivent porter sur des faits, actes ou informations dont vous avez eu personnellement connaissance et que vous voulez signaler en toute bonne foi de manière désintéressée, sans outrance ni généralisation abusive.
  • Ces faits peuvent être constitués par :
    • un crime ou un délit ;
    • une violation grave et manifeste d'un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d'un acte unilatéral d'une organisation internationale pris sur le fondement d'un tel engagement, de la loi ou du règlement ;
    • une violation grave et manifeste de la loi ou du règlement ;
    • une menace ou un préjudice grave pour l'intérêt général.
  • Sont exclus en particulier du champ d'application des signalements d'alerte les faits, informations ou documents :
    • couverts par le secret de la défense nationale et portant notamment sur des actions opérationnelles ;
    • protégés par le secret médical.

 3. Auprès de qui porter un signalement d'alerte?

  • Vous êtes affecté au ministère des armées ou dans l'un de ses établissements publics.
    • Vous êtes militaire : votre signalement d'alerte est à porter auprès du référent alerte dont vous dépendez selon votre « couleur d'uniforme » (armée de Terre, armée de l’Air, Marine, directions et services). Vous disposez aussi d'une autre voie, le recours à votre chef de corps, qui pourra saisir le référent alerte.
    • Vous êtes civil : vos référents alerte sont les inspecteurs civils de la défense. L'adresse de votre référent alerte figure dans le tableau figurant en fin de fiche.
  •  Vous êtes affecté hors du ministère des armées.
    • Votre référent alerte est celui du ministère ou de la structure qui vous emploie et la procédure à suivre est celle définie par cet organisme

4. La composition du dossier

 Le dossier doit comporter les éléments suivants.

  •  La description détaillée des faits, actes, menaces et préjudices dénoncés permettant d'apprécier en particulier leur gravité: date, heure, lieu, nature dommages éventuels, auteur des faits, victimes, témoins. Vous devez joindre tous les documents en votre possession de nature à étayer votre signalement.
  • Vos coordonnées postales non professionnelles afin de garantir la confidentialité de l'échange avec le référent alerte. Votre envoi pour un référent alerte du ministère doit s'effectuer sous double enveloppe : sur l'enveloppe extérieure doit figurer le nom et l'adresse du référent alerte avec la mention « confidentiel et personnel », sur l'enveloppe intérieure est indiqué « signalement d'une alerte au titre de la loi du 9 décembre 2016 » lors du premier envoi. Pour les envois suivants sera simplement mentionné le numéro de suivi de dossier qui vous sera communiqué.

5. Les suites de votre alerte

  •  Vous êtes informé par le référent de la réception de votre alerte et du délai nécessaire pour déterminer si elle est recevable.
  • Des éléments complémentaires peuvent vous être demandés.
  • Si votre demande est déclarée recevable au vu des faits présentés par vous et des éléments recueillis par le référent, vous serez informé des éventuelles mesures prises pour remédier à la situation exposée.
  • Si vous ne recevez pas de réponse dans le délai communiqué par votre référent alerte, vous pouvez adresser votre signalement au procureur de la République. Si votre signalement n'est pas traité par ces autorités dans un délai de trois mois, vous pouvez le rendre public (en cas de danger grave ou imminent ou en présence d'un risque de dommages irréversibles, le personnel civil peut utiliser directement ces possibilités).

6. De quelle protection pouvez-vous bénéficier ?

  •  La confidentialité sur votre identité, sur votre démarche et sur les informations communiquées est garantie.
  • Vous ne pouvez faire l'objet d'aucune sanction ou mesure discriminatoire directes ou indirectes si les procédures sont respectées.

7. Quelles sont les limites de cette protection ?

En cas de signalement de mauvaise foi, sciemment inexact en tout ou en partie, commis avec l'intention de nuire :

  • vous encourez une sanction disciplinaire ;
  • vous engagez votre responsabilité civile (par exemple : versement de dommages et intérêts aux victimes d'un signalement abusif) ;
  • vous êtes passible des sanctions pénales prévues en cas de dénonciation calomnieuse auprès des autorités ou de diffamation par voie publique ou privée.
  • Pour toute question sur l'identification du référent alerte compétent, il convient de s'adresser au référent ministériel :

    Monsieur le Contrôleur général des armées Jean ROCHE
    Référent ministériel déontologue et alerte
    60 bd du général Martial Valin CS 21.623
    75.509 PARIS CEDEX

(1) Pour le ministère des armées : arrêté du 23 août 2018 relatif à la procédure de recueil de signalement des alertes

Commission de déontologie des militaires

Pour sécuriser la reconversion des militaires, la commission de déontologie des militaires a été créée en 1996. Nommé par le Ministre et relevant directement de lui, le Rapporteur général de la commission de déontologie des militaires veille à la continuité de l’activité de la commission et à la cohérence de ses travaux.

En saisissant la commission de déontologie, le militaire qui souhaite travailler dans le secteur privé après cessation définitive ou temporaire de ses fonctions s’assure de la compatibilité de sa nouvelle activité professionnelle avec ses fonctions antérieures afin d’éviter le risque pénal de prise illégale d’intérêts.

La commission est composée d’un président (Conseiller d’Etat), d’un conseiller maître de la Cour des comptes, d’une personnalité qualifiée, de quatre officiers généraux siégeant pour l’ensemble des dossiers, d’un officier général siégeant pour les dossiers de militaires de la gendarmerie nationale, d’un officier général siégeant pour les dossiers de militaires des affaires maritimes, d’un représentant de la direction des ressources humaines du ministère concerné

Le code de la défense dispose que, pendant un délai de 3 ans à compter de la cessation de ses fonctions, un militaire ne peut intégrer une entreprise :

  • dont il a assuré la surveillance ou le contrôle ;
  • avec laquelle il a conclu des contrats ou a formulé des avis sur les contrats ;
  • ou pour laquelle il a proposé à l’autorité compétente des décisions relatives à des opérations réalisées par l’entreprise ou formulé un avis sur de  telles décisions.

L’article 432-13 du code pénal fixe la sanction pour non-respect de cette obligation à 3 ans d’emprisonnement et 200 000 euros d’amende.
 
Pour s'assurer de la régularité de leur situation, les militaires relevant de différentes catégories qui envisagent d'exercer une activité privée lucrative après la cessation définitive (retraite ou 2ème section) ou temporaire de leurs fonctions (à l'occasion de leur placement dans certaines positions statutaires) doivent informer par écrit le ministre de la défense (le ministre de l'intérieur pour les militaires de la gendarmerie nationale ou le ministre chargé de la mer pour les officiers des affaires maritimes).

Doivent ainsi obligatoirement saisir la commission de déontologie des militaires :

  • les militaires qui demandent à être placés dans les positions statutaires suivantes : en disponibilité, en congé du personnel navigant, en congé pour convenances personnelles, en congé de reconversion ou en congé complémentaire de reconversion ;
  • les militaires appartenant aux catégories statutaires suivantes : officiers généraux, membres du contrôle général des armées, commissaires des armées, ingénieurs des corps militaires de l'armement, officiers des corps techniques et administratifs, ingénieurs militaires des essences et officiers logisticiens des essences, ingénieurs militaires d'infrastructure ;
  • les militaires ayant été chargés soit d'assurer la surveillance ou contrôle d'une entreprise privée soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise privée ou de formuler un avis sur de contrats, soit de proposer des décisions relatives à des opérations effectuées par une entreprise privée ou de formuler un avis sur de telles décisions.

De plus, tout militaire peut, même s’il n’appartient pas à l’une des catégories énumérées ci-dessus, demander, à son initiative, de suivre cette procédure.
 
Par ailleurs, tout militaire bénéficiant d’un congé pour création ou reprise d’entreprise (R. 4138-29-1 du code de la défense) doit également se soumettre à cette procédure.

Enfin, il est rappelé que le ministre peut consulter la commission dans le cas où le militaire demande sa mise en détachement ou son placement en position hors cadre.

Au vu du dossier rempli par le militaire et des attestations fournies par les autorités hiérarchiques le service gestionnaire transmet à  la commission de déontologie des militaires qui émet un avis sur la compatibilité des activités lucratives envisagées avec ses fonctions antérieures.

La commission peut demander à auditionner le militaire, qui est prévenu à l'avance par le secrétariat de celle-ci.

La commission vise principalement à ce que les militaires en voie de reconversion soient éclairés sur leur situation au vu des règles juridiques.

Le ministre (ou DRH-MD par délégation) rend, au vu de l'avis rendu par la commission de déontologie des militaires, une décision qui peut prendre différentes formes : compatibilité avec ou sans réserves, incompatibilité, incompatibilité en l'état si la commission ne disposait des éléments suffisants pour formuler son avis ou décision constatant que la demande du militaire ne relève pas du champ de compétence de la commission.

Cette décision est communiquée au militaire par son service gestionnaire.

Où s’informer ?

En priorité, auprès de votre service gestionnaire.
 
Coordonnées du secrétariat de la commission :

  • Ministère des Armées
  • Secrétariat de la commission de déontologie des militaires
  • 60 boulevard du général Martial Valin
  • CS21623
  • 75509 PARIS Cedex 15
  • Tél. : 09 88 68 63 09 ou 62 96

Pour l’exercice d’activités privées lucratives, vous devez utiliser le dossier de saisine  « dossier courant ».

Pour le congé de création ou reprise d’entreprise, vous devez utiliser le dossier de saisine « dossier CCRE ».

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