l’année. Explications.

Stagiaires de collège, de lycée ou de Master, étudiants ou candidats se préparant au concours de recrutement des commissaires des armées… beaucoup ont eu l’opportunité de découvrir le ministère des Armées et plus particulièrement le Commissariat des armées en travaillant au sein du SLC de Rennes. Nous vous partageons le témoignage de deux d’entre eux qui ont accepté de livrer leurs impressions.

Anaïs est étudiante en Master 1 de droit et a effectué un stage de 3 semaines au SLC : « J’ai postulé au SLC par le biais d’une candidature spontanée déposée sur la plateforme dédiée aux demandes de stage du SCA ». Son objectif : en savoir plus sur le SCA et ses missions pour l’aider dans sa préparation au concours des commissaires des armées. « Travailler avec des civils et des militaires ne m’a pas surprise car chacun peut être spécialiste dans un domaine, cela créé un équilibre. En revanche, je ne m’attendais pas à autant de contact humain au travers d’open space, des portes de bureaux en permanence ouvertes. Cela m’a également permis de réaliser qu’il s’agit d’un travail qui n’est pas soumis à des horaires fixes, il y a un impératif de disponibilité. Je n’imaginais pas non plus à quel point les commissaires juristes doivent être précis et rapides ; certains avis doivent être rendus en 48 heures seulement, d’autres en huit jours. On sent que notre avis est attendu pour que cette recherche mène à des actions. Il faut être efficace, rigoureux, à l’affût. On m’a confié de vraies questions, pour de vraies personnes, ce qui m’a aidée à me rendre compte de la réalité du métier de commissaire juriste. J’ai ainsi rendu mon premier avis, corrigé par ma supérieure. J’ai trouvé cela très gratifiant ».

Avec un Master 1 en droit public, Clémence a quant à elle effectué son année de césure en tant que volontaire aspirant commissaire (VAC) au SLC de Rennes. « Je me suis engagée cette année en tant que VAC pour découvrir le milieu juridique des armées. Cela faisait longtemps que je souhaitais devenir commissaire ; c’était l’occasion de découvrir le métier Je m’attendais à un poste qui allierait théorie et pratique et je n’ai pas été déçue. Les instructions juridiques opérationnelles (IJO) nous permettent de rester proches des soutenus. Pour ce faire, il est nécessaire d’être rigoureux, notamment lors de la rédaction d’avis juridiques. Il faut également être pédagogue. Une IJO est un cours, il faut savoir s’adapter à un public qui n’est pas juriste et retranscrire l’information de la manière la plus simple possible. Cette année m’a permis de m’affirmer et de gagner en confiance en moi. Une expérience m’a particulièrement marquée : l’acculturation Sentinelle et les IJO. Les cours de droit sont théoriques et l’avantage de Sentinelle est que j’ai pu voir comment cela se passait sur le terrain, de percevoir la différence entre la théorie et la pratique, dans un cadre superbe qui plus est ! J’ai eu la confirmation que je souhaitais vraiment devenir commissaire ». Une expérience réussie pour Clémence qui s’est ensuite engagée comme officier sous contrat et qui a cédé sa place au commissaire aspirant Célia.

Cet investissement dans l’accompagnement des jeunes et l’opportunité qui est offerte pour découvrir les métiers du droit au sein des armées sont portés par l’ensemble du personnel du SLC de Rennes. Tous ont la même motivation : faire découvrir, former et aider à trouver une vocation. Objectif atteint !

Pour en savoir plus sur les SLC, rendez-vous dans le Soutenir n°27