14 Juillet 2023 : portraits de défilants [épisode 2/4]

Direction : SGA / Publié le : 07 juillet 2023

Notre série de portraits se poursuit ! A une semaine de la fête nationale, l’aspirant Alix et le sous-lieutenant Raphaël, élèves-officiers de l’École nationale supérieure des ingénieurs de l’infrastructure militaire (ENSIM) et futurs ingénieurs militaires de l’infrastructure du Service d'infrastructure de la Défense (SID) nous livrent leurs impressions.

L'aspirant Alix et le sous-lieutenant Raphael, de L'ENSIM © E. Rabot/SGA/COM

ENTRETIEN - sous-lieutenant Raphael, 3e année de l'ENSIM : « La construction du PANG nécessitera la création de nouvelles infrastructures »

Elève-officier de l'ENSIM en 3e année, le sous-lieutenant Raphaël défilera sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain. Originaire de Nouvelle-Calédonie, il souhaiterait travailler plus tard sur le porte-avions de nouvelle génération (PANG) et les sous-marins nucléaires Barracuda. Rencontre à Angers, au lendemain de la cérémonie annuelle du SID.

 

Le sous-lieutenant Raphael, de l'ENSIM © E. Rabot/SGA/COM

Comment avez-vous réagit lorsque vous avez appris que vous défiliez le 14 juillet, qu'est-ce que cela représente pour vous ?

« Le 14 juillet est en quelque sorte l'apogée de cette formation. C'est un honneur d'y participer et une très grande fierté pour mon entourage, pour moi-même et pour nous tous, en particulier parce-que je suis porte-drapeau. Ma famille, qui est majoritairement originaire de Nouvelle-Calédonie allumera la télévision pour nous regarder. Ils sont tous très heureux et très fiers de me voir défiler ».

Pourquoi l'ENSIM plutôt qu'une école d'ingénieur classique ?

« Tout d'abord je souhaitais intégrer l'école des Arts et Métiers. J'avais fait une classe préparatoire physique et technologie qui conduit à cette école. J'ai ensuite découvert la filière originale de l'ENSIM car elle nous proposait beaucoup d'expériences, surtout lors de la première année de formation militaire où l'on apprend à devenir des officiers, des militaires ».

Qu'as-tu apprécié pendant ta formation à l'ENSIM ?

« J'ai surtout apprécié le côté relationnel. J'ai rencontré plein de gens d'origines différentes tout au long de cette première année, notamment les militaires en corps de troupe. Comme nous allons travailler pour eux, il était très important de les rencontrer et de comprendre leur environnement en s'y intégrant pleinement ».

En tant que futur ingénieur militaire, que vous a apporté votre formation militaire et en quoi sera-t-elle importante dans votre carrière ?

« Cette première année nous plonge réellement au cœur du quotidien d'un militaire, dans un régiment. Par exemple, j'étais dans le 13e bataillon de chasseurs alpins à Chambéry. J'ai pu me rendre compte des problématiques liées aux infrastructures dans la vie quotidienne du militaire, notamment celles qui concernent les logements ou les champs de tirs. La solidarité et la cohésion sont aussi des valeurs importantes de cette immersion, notamment « l'esprit de cordée » que l'on développe beaucoup chez des chasseurs alpins. En montagne nous faisons face à de nombreux dangers et il faut savoir se serrer les coudes peu importe votre grade, votre origine, afin de franchir l'obstacle. Ce sont des valeurs que l'on peut transposer dans plein de domaines, notamment le mien qui est celui de l'infrastructure militaire ».

Une fois sorti de l'ENSIM, sur quels théâtres et quelles infrastructures aimeriez-vous travailler ?

« En ce moment nous parlons beaucoup du porte-avions nouvelle génération (PANG), dont la construction nécessitera la création de nouvelles infrastructures, notamment à Toulon. De nombreuses opportunités professionnelles vont s'ouvrir sur ce projet. De même sur le projet d'infrastructure de sous-marins nucléaires Barracuda (sous-marins nucléaires d'attaque).

Si j'ai plutôt une attirance pour la Marine, l'avantage du SID est que nous occupons une fonction interarmées. Nous sommes travaillons au profit des trois Armées et pouvons découvrir tout au long de notre carrière les spécificités de chacune d'entre elles ».

Que signifie pour vous le fait d'être élève-officier à l'ENSIM ?

« Appartenir à l'ENSIM, c'est intégrer et faire vivre le corps des ingénieurs militaires d'infrastructure et celui du corps des ingénieurs gadzarts (qui sont sortis des Arts et Métiers). Avoir cette double casquette est un gage de réussite dans sa vie professionnelle ».​

 

Retrouvez aussi le portrait de l'aspirant Alix, élève-officier de la 12e promotion de l'ENSIM

© SGA/COM

Retrouvez toutes nos photos, vidéos et infos sur le 14 juillet du SGA

Zoom 14 Juillet

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