L’expérimentation technico-opérationnelle brigade interarmes
Le budget alloué par la Loi de programmation militaire (LPM) 2024-2030 permet l’évolution et le renouvellement des capacités de l’armée de Terre. L’expérimentation technico-opérationnelle brigade interarmes 23 (Exto BIA 23) s’inscrit dans cette dynamique. Cet exercice d’ampleur a deux objectifs : démontrer la capacité de l’armée de Terre à déployer une brigade Scorpion et valider le caractère opérationnel d’un certain nombre de systèmes d’information.
Pendant plusieurs semaines, les camps de Mourmelon, Suippes, Mailly-le-Camp (Aube) et Sissonne (Aisne) ont accueilli plus de 4 000 militaires et 500 véhicules de l’état-major de la 6e brigade blindée légère, du 21e régiment d’infanterie de marine, du 1er régiment étranger de cavalerie, du 1er régiment étranger de génie et du 3e régiment d’artillerie de marine pour l’expérimentation technico-opérationnelle brigade interarmes 23 (Exto BIA 23). Cet entraînement est également un exercice interallié. En effet, dans le cadre du partenariat stratégique CaMo, l’armée de Terre belge y contribue de manière significative.
Exto BIA 23 mesure la performance technico-opérationnelle d’une brigade interarmes équipée de matériels et de nouveaux systèmes connectés. Il conforte le rôle fédérateur de la France comme puissance militaire capable d’assurer la responsabilité du commandement d’une opération interarmées en qualité de nation-cadre. Cet exercice s'inscrit dans le projet d'armement Scorpion mis en place grâce à la LPM récemment votée. Le budget alloué va permettre de mener à bien la transformation de l’armée de Terre.
Gagner en autonomie
Au cœur de la manœuvre de transformation de l’armée de Terre de combat, la brigade interarmes s’appuie sur plusieurs opérations d’armement majeures tel que Scorpion. Elle se réorganise pour gagner en autonomie. À cela s’ajoute la livraison de nouvelles capacités décisives, notamment en termes de commandement et de contrôle. Cette évolution se caractérise aussi par l’apport d’une première brique d’infovalorisation améliorant l’échange d’informations au niveau tactique, ainsi que la performance des engins de combat tels que le Jaguar et le Griffon VOA.
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