Dans le cadre de cet exercice, les unités embarquées sur Griffon, véhicules blindés multi-rôles, ont dû réagir face à la détection d’une menace mines.

Les sapeurs du SGTIA ont effectué une première reconnaissance d’itinéraire avant d’identifier les engins explosifs entravant l’axe, afin de permettre une rapide reprise de progression. Par la suite, une reconnaissance de l’objectif effectuée par le drone Black Hornet et les tireurs d’élite a permis de déterminer les points faibles de l’ennemi et d’adapter le plan d’action. Enfin, l’ordre de s’emparer de la position ennemie a nécessité une bonne coordination entre les différents éléments du SGTIA.

Dès le début du mandat LYNX 16, les soldats se sont entrainés dans leur spécialité pour parfaire leurs acquis. Grâce à cet exercice de coordination, les militaires ont démontré leur capacité à partager et combiner leurs savoir-faire au sein du SGTIA.

Les soldats du SGTIA de LYNX ont renforcé leurs capacités techniques et opérationnelles et la préparation vue des prochaines échéances, tel que l’exercice interalliés BOLD HUSSAR, mi-avril. Le détachement français sera pleinement intégré au sein du bataillon multinational commandé par les britanniques. Il sera sous les ordres de la 1^ère brigade estonienne. Le déploiement de ces différentes sections du SGTIA démontre la solidarité stratégique de la France relative à ses engagements sur le flanc Est de l’Europe. Cet exercice illustre sa participation active au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN.

Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016, à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». Il s’agit de déployer des contingents militaires dans les pays de l’OTAN qui se sentent menacés, pour renforcer leur défense. Ils constituent une présence dite avancée renforcée (eFP - enhanced Forward Presence). D’emblée, la France, solidaire des pays Baltes a apporté sa contribution. Lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, le président de la République a décidé de maintenir la contribution française au dispositif eFP en adaptant son offre capacitaire à celle de la nation-cadre. Depuis, elle est constituée d’environ 300 militaires, dont un sous groupement à dominante infanterie motorisée, spécialisé dans le combat d’usure en milieu difficile et en conditions hivernales.