Mission JDA24 : Les hélicoptères en manœuvre au large de la Guyane
Depuis son départ de Toulon mi-février, le groupe Jeanne d’Arc effectue presque quotidiennement des manœuvres aéronautiques, que ce soit avec les aéronefs embarqués à son bord ou ceux des forces armées françaises stationnées outre-mer.
Dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2024, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a embarqué à son bord un hélicoptère Dauphin de la Flottille 34F et deux hélicoptères Gazelle de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). Les trois aéronefs effectuent des manœuvres aviation très régulièrement, aussi bien pour des vols opérationnels que pour s’entraîner et entretenir leurs qualifications.
Le Dauphin effectue principalement des vols de surveillance maritime (SURMAR), qui permettent d’élargir le périmètre d’appréciation de la situation autour du TaskGgroup par un capteur aérien. Lors du passage du groupe Jeanne d’Arc au large de la Guyane, ces vols opérationnels ont permis de détecter des activités de pêche illégale dans la zone économique exclusive (ZEE) française, ou encore de relocaliser des navires suspectés de transporter de la drogue, contribuant directement à l’action de l’État en mer (AEM) dans son volet de lutte contre les activités illicites. Les informations récoltées par le Dauphin ont ensuite été transmises aux Forces armées en Guyane (FAG) qui ont pu dresser six procès-verbaux à l’issue de ces activités dans le cadre des activités de pêche illicite.
Des séquences de Ship Control Approach (SCA) et de Touch and Go (TAG) sont également fréquentes, aussi bien sur le PHA Tonnerre que sur la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte, afin d’entretenir les qualifications des pilotes à l’appontage sur des navires en mer. Elles sont organisées au profit des unités embarquées, mais aussi d’unités des forces françaises outre-mer lorsque l’opportunité se présente.
Le passage du groupe Jeanne d’Arc à proximité de la Guyane a ainsi permis aux pilotes de l’Escadron de Transport 68 (ET68) Antilles-Guyane de venir s’entraîner à apponter sur le Guépratte avec leurs hélicoptères Puma. Ces manœuvres visent à renforcer l’interopérabilité de la Marine avec l’armée de l’Air et de l’Espace à laquelle appartient cette unité.
Outre le besoin d’entraînement et d’entretien des qualifications opérationnelles des pilotes d’hélicoptères, les manœuvres aéronautiques du groupe Jeanne d’Arc permettent ainsi d’éclairer la situation navale environnante et de récolter des informations afin de protéger les intérêts de la France dans sa ZEE.
Contenus associés
Les pompiers chiliens perpétuent une tradition séculaire en accueillant le groupe Jeanne d’Arc à Valparaiso
Le 13 mai 2024, le groupe Jeanne d’Arc a accosté à Valparaiso au Chili. Les marins ont été accueillis par les pompiers de la 5ème Pompe de Valparaiso, dite « Pompe France » en raison de ses liens très anciens avec notre pays.
21 mai 2024
Exercices conjoints pour le groupe Jeanne d’Arc avec la Marine argentine
Après son escale à Buenos Aires, fin avril, le groupe Jeanne d’Arc a effectué un certain nombre d’activités de coopération militaire avec les forces armées argentines. Le Tonnerre a notamment embarqué 19 militaires argentins jusqu’à Ushuaïa, dans le cadre d’un échange de savoir-faire mais aussi de connaissances de cette zone d’enjeux stratégiques.
17 mai 2024
Cérémonie de remise de décorations au bout du monde pour le Tonnerre
Le groupe Jeanne d’Arc 2024 vient de quitter les chenaux de Patagonie pour mettre le cap vers Valparaiso.
17 mai 2024