Notre organisation

Créée en 1626, la Marine nationale a vu sa flotte se développer et se moderniser. Elle s'est construite autour de valeurs communes à tous les marins et cultive aujourd'hui une culture maritime qui lui est propre.

Commandement_EcoleNavale © Marine nationale

Le commandement

Le chef d'état-major de la marine (CEMM) est le premier représentant de la Marine nationale. Il conseille et assiste le chef d'état-major des armées (CEMA). Il lui apporte l'expertise propre à la Marine.

Il entretient des relations bilatérales avec les marines étrangères. Il participe aux instances inter administration dans le domaine de l’action de l’Etat en mer.

Il a autorité sur l’état-major de la marine (EMM), sur la direction du personnel militaire de la marine (DPMM), ainsi que sur l’ensemble des commandements, directions et services qui composent la marine nationale.

Il s’assure de la préparation des forces de la marine. A ce titre, il est responsable de l’instruction et de l’entraînement, ainsi que du maintien en condition opérationnelle. Il élabore les concepts et les doctrines d’emploi des forces de la marine. Il rend compte au CEMA de la disponibilité des moyens et de l’état de préparation opérationnelle des forces de la marine.

Dans le domaine capacitaire, le CEMM élabore les besoins militaires de la marine. Il définit les besoins en matière de soutien et d’infrastructure. Il est responsable de l’évaluation opérationnelle des nouveaux équipements. Il prononce leur mise en service opérationnel et le retrait de service en fin de vie.

En matière de ressources humaines, il est responsable pour le personnel militaire de la marine du recrutement, de la formation initiale et continue, de la discipline, du moral et de la condition du personnel, des parcours professionnels et de carrière, de la gestion des effectifs, des emplois et des compétences. Il exprime les besoins en emploi, effectifs et compétences du personnel civil relevant de son autorité. Il prend part à la mise en œuvre de la politique ministérielle concernant le personnel civil et participe aux instances de dialogue social.

Il possède des attributions en matière de maîtrise des risques et en matière de sécurité nucléaire. 

Chef d'état-major de la Marine - Amiral Nicolas Vaujour © Enzo Lemesle

L’amiral Nicolas Vaujour entre à l’École Navale le 1er septembre 1989. Au terme de sa formation d’officier sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, il rallie en 1992 la frégate de surveillance Ventose à Saint-Nazaire pour la fin de son armement. Il participe alors aux premiers déploiements du bâtiment en mission CORYMBE au large de l’Afrique puis dans l’arc des Caraïbes lors de l’embargo autour d’Haïti en 1994.

Il est affecté en 1995 sur la frégate De Grasse puis en 1996, il prend le commandement du bâtiment-école Lion

En 1998, il rallie la frégate antiaérienne Jean Bart. Promu capitaine de corvette, il rejoint en 2001 la frégate antiaérienne Cassard Comme expert du système de combat. Durant ces quatre années il participe à la protection du port de Djibouti et aux déploiements du groupe aéronaval en Adriatique et en Océan indien (missions TRIDENT et HERACLES).

En 2002, il est affecté à la division « entraînement » de la force d’action navale, comme responsable de la section « lutte au-dessus de la surface ».  En 2004 il prend le commandement de l’aviso Commandant Birot et est déployé en Océan indien dans le cadre de la mission ENDURING FREEDOM. Il rejoint le Collège interarmées de défense en 2006.

Le 13 août 2007, il prend les responsabilités d’adjoint « mer » au chef de cabinet du chef d’état-major des Armées. Il rallie la frégate de défense aérienne Forbin comme commandant en second le 27 juillet 2009 et est promu capitaine de vaisseau le 1erdécembre 2009. Il prend les fonctions d’adjoint de l’amiral commandant la force d’action navale pour les domaines transverses le 5 septembre 2011.

Il prend le commandement de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul le 16 juillet 2012. Début 2013, il est déployé en Océan indien et intègre un Carrier Strike Group américain. En août 2013, il participe aux opérations de renseignement au large de la Syrie. 

En juillet 2015 il est nommé officier de cohérence opérationnelle « engagement combat » à l’état-major des Armées.

Il est nommé en août 2017 adjoint au commandant de la Force aéromaritime de réaction rapide française (DCOM FRMARFOR). Promu contre-amiral le 1er avril 2018, il prend les responsabilités de sous-chef d’état-major « opérations aéronavales » à l’état-major de la Marine.

Promu vice-amiral le 1er septembre 2020, il occupe les fonctions d’autorité de coordination « relations internationales » de la Marine jusqu’au 9 septembre 2021. 

Il est nommé le 10 septembre 2021 chef d’état-major « opérations » de l’état-major des Armées, avec rang de vice-amiral d’escadre, en charge de l’ensemble des opérations des forces françaises, à l’extérieur, comme à l’intérieur de nos frontières.

Il est nommé le 01 septembre 2023 chef d’état-major de la Marine, avec rang d’amiral.  

L’Amiral Nicolas Vaujour est marié et père de quatre enfants. Il a été auditeur de la 64ème session du Centre des hautes études militaires et de la 67ème session de l’Institut des hautes études de Défense nationale. Il est officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre national du Mérite et est titulaire de la croix de la Valeur militaire.

Au sein de l'échelon central de la Marine, le major général de la Marine, est chargé, d'assister le chef d'état-major de la Marine dans l'exercice de ses attributions organiques et dans son rôle de conseiller du chef d'état-major des armées pour la planification, la programmation et le format de la Marine ainsi que pour l'établissement de la doctrine et l'emploi des forces maritimes.

Cité par arrêté du 27 avril 2014, le major général de la Marine dispose :

  • du comité exécutif (COMEX), composé de l’officier général « performances et synthèse », des trois sous-chefs d'état-major « opérations aéronavales », « plans et programmes », « ressources humaines » et « soutiens et finances », ainsi que des officiers généraux coordonnateurs centraux pour les domaines des « affaires nucléaires », de la « prévention et la protection de l'environnement » et dans le domaine des « relations internationales » ainsi que dans la fonction « garde-côtes ».
  • du délégué aux réserves de la Marine, dont les attributions sont fixées par arrêté;
  • d’un médecin des armées, conseiller pour les affaires de santé de l'état-major de la Marine.
  • du délégué au patrimoine de la Marine
  • du centre d’expertise des programmes navals
  • du centre de pilotage des systèmes d’information de la Marine

Le major général est responsable des budgets opérationnels de programme « Marine » et veille à la coordination de l'action de l'état-major de la Marine avec celle de l' état-major des armées.

VAE François Moreau © Marine nationale

Le vice-amiral d’escadre François Moreau est né le 14 mars 1966. Après sa sortie de l’Ecole navale, qu’il a intégrée en 1987, il embrasse une première partie de carrière opérationnelle au sein de la force d’action navale. Il est affecté sur le Jean Bart et le Cassard, frégates anti-aériennes, et sur la frégate légère furtive Surcouf, pour participer aux opérations de stabilisation de l’ex-Yougoslavie et du Kosovo.
Il commande à la mer à trois reprises. En Nouvelle-Calédonie de 1997 à 1998, avec le patrouilleur La Moqueuse il mène de nombreuses missions de sauvegarde maritime. De 2007 à 2008, c’est avec la frégate légère furtive Guépratte qu’il participe aux opérations « Baliste » au large du Liban et « Enduring Freedom » en océan Indien. Commandant de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul en 2010, il est déployé au combat en Libye, dans le cadre de l’opération « Harmattan ».
En 2002, le vice-amiral d’escadre François Moreau intègre la 10ème promotion du Collège Interarmées de Défense (CID). Après avoir servi comme adjoint au chef de cabinet du chef d’état-major de la marine de 2003 à 2005, il évolue en interarmées au sein de la cellule de conduite de la zone « Monde hors Afrique » du Centre de Planification et Conduite des Opérations (CPCO) de 2005 à 2006. Auditeur des 63éme et 65ème promotions du CHEM et de l’IHEDN, il rejoint de 2012 à 2013 l’inspection des Armées comme chef d’état-major, ce qui lui offre l’occasion de suivre de nombreux sujets transverses interarmées.
Le vice-amiral d’escadre François Moreau a une longue expérience dans le domaine des programmes. Jeune officier, il suit de 1990 à 1992 la construction et l’armement de la première frégate de surveillance aux chantiers de l’Atlantique : le Floréal. Quelques années plus tard, il rejoint le pôle « Plans-Programmes » de l’état-major de la marine, d’abord comme officier correspondant en charge du domaine « Protection sauvegarde » (2008-2010), puis comme officier de cohérence d’armée (2014-2017). Il est nommé sous-chef d’état-major « Plans-Programmes » le 1er septembre 2017. Il contribue activement dans ces fonctions au lancement des nombreux nouveaux programmes de la LPM 2019-2025, parmi lesquels le nouveau porte-avions nucléaire.
Le vice-amiral d’escadre François Moreau est nommé Haut Fonctionnaire Correspondant de Défense et de Sécurité (HFCDS) adjoint et Directeur de la Protection des Installations, moyens et activités de la Défense (DPID) le 1er septembre 2020.Il y est en particulier chargé d’y mettre en place l’Autorité Ministérielle de la Sécurité du Numérique dans le cadre plus large de l’organisation de cyber sécurité de l’Etat.
Élevé aux rang et appellation de vice-amiral d’escadre le 1er août 2022, il occupe les fonctions de Major Général de la Marine.
Officier de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’Ordre National du Mérite, il est également titulaire de la Croix de la Valeur Militaire au titre de l’opération Harmattan (étoile d’argent).
Marié depuis 1990, le vice-amiral d’escadre François Moreau est père de sept garçons et de deux filles, et cinq fois grand-père.

MISSIONS

La direction du personnel de la Marine (DPM) est chargée de piloter l’élaboration des politiques de la Marine en matière de ressources humaines : politique de gestion et de formation, coordination et suivi de la politique de condition du personnel civil et militaire de la Marine et maîtrise de la masse salariale.

La DPM assure également le recrutement, la formation, la gestion, la rémunération et l’administration du personnel militaire d’active ou de réserve. D’autres attributions transverses lui reviennent dans les domaines juridiques, du personnel civil et des systèmes informatiques de gestion des ressources humaines.

L’organisation ainsi mise en place vise à la réalisation de ces processus pour atteindre :

  • un recrutement correspondant aux besoins de la Marine ;
  • une formation adaptée au juste besoin et juste moment, inscrite dans les attendus opérationnels des compétences, et au cursus de carrière ;
  • une gestion permettant de placer les marins au bon endroit en fonction des compétences et parcours professionnels ;
  • une reconversion dans des conditions optimales du personnel quittant la Marine.

ORGANISATION

La DPM comprend des organismes d’administration centrale et des organismes extérieurs implantés en métropole dans l’Hexagone et en outre-mer.

Elle est dirigée par un officier général du corps des officiers de marine, le directeur du personnel de la Marine.

Dans le cadre de la gestion des établissements publics du ministère des armées, le directeur du personnel de la Marine :

  • exerce la tutelle du service commun des cercles et foyers (SCCF) ;
  • assiste le chef d’état-major de la marine (CEMM) dans l’exercice de la tutelle de l’École navale, sous statut d’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EP SCPGE).

Autour du directeur et de l’adjoint au directeur (ADIR), trois sous-directions pilotent la politique du personnel de la Marine et sa mise en œuvre :

  • la sous-direction « Études et politique des ressources humaines » basée à Paris ;
  • la sous-direction « Gestion du personnel » et la sous-direction « Recrutement, écoles et formation » basées à Tours.

portrait VAE Janicot DPM © MT Rémy Martin / Marine nationale

Le vice-amiral d’escadre Eric Janicot est né le 13 novembre 1968 à Poitiers.

Il intègre l’Ecole Navale en 1988, puis choisit l’aéronautique navale.

Après six mois de formation à bord du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc au sein de l’Ecole d’application des officiers de Marine de 1990 à 1991, il sert six mois à bord de l’aviso Commandant Blaison avant de rejoindre le cours de pilote sur Fouga Magister à Salon-de-Provence. Il est breveté pilote en 1994 à l’issue du cours de transformation sur Xingu à Lorient, à l’escadrille 52S.

En 1994, il occupe un poste de pilote un équipage opérationnel de patrouille maritime sur Atlantique 2 au sein de la flottille 24F à Lorient.

En 1995, il est promu au grade de lieutenant de vaisseau. Après un cycle de formation, il devient commandant d’aéronef sur Atlantique 2 en 1996 et est affecté pour deux ans au sein de la flottille 23F à Lorient. En 1998, il est affecté pour deux ans à Nîmes comme commandant d’aéronef au sein de la flottille 21F.

En 2000, il est nommé capitaine de corvette et rejoint l’état-major de la marine à Paris au sein de la division en charge du suivi des opérations. En 2002, il devient commandant en second de la flottille 21F à Nîmes. Il est ensuite désigné comme chef de la cellule d’entraînement de l’aéronautique navale, en charge de la validation et de l’attribution des qualifications opérationnelles des équipages de patrouille maritime et de surveillance maritime.

En 2004 il est promu capitaine de frégate et occupe jusqu’en 2005 le poste de commandant du centre d’entraînement de préparation et d’analyse de mission de Nîmes. Il commande par la suite la flottille 21F à Nîmes. En 2007, il suit l’enseignement de la 15ème promotion du collège interarmées de défense. A l’issue, il occupe la fonction de chargé de mission auprès du DRH-MD.

En 2010, promu capitaine de vaisseau, il rejoint en qualité d’adjoint au N3, le Maritime Command (MC) de l’OTAN situé à Northwood (GB). Il est désigné, en 2012, comme chef de projet chargé du suivi de la montée en puissance de cet état-major dans le cadre de rationalisation de l’OTAN. Il rejoint la direction du personnel militaire de la marine en 2012, où il assure pendant deux ans les fonctions de chef du bureau des effectifs militaires.

A partir du 24 août 2015, il est auditeur de la 65ème session du Centre des hautes études militaires (CHEM) et de la 68ème session de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Pendant cette période, il participe également au Higher Command and Staff Course (HCSC) à Schrivenham (RU) de janvier à mai 2016. Il prend le commandement de la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué le 21 juin 2016.

Entre août 2018 et juin 2019, il exerce les fonctions de chef de cabinet du chef d’état-major de la marine.

Nommé adjoint au commandant de la force aéromaritime de la réaction rapide française, il occupe le poste de Deputy Commander de FRMARFOR et occupe dans le cadre du CJEF le poste de DCOM du MCC pendant l’exercice franco-britannique Griffin Strike.

Déployé à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis, il prend en février 2020 les fonctions de commandant de la Task Force 474 dans le cadre de l’opération européenne EMASOH/AGENOR de surveillance et de rassurance dans le détroit d’Ormuz. Il est chargé du montage de l’état-major multinational qu’il quitte fin avril 2020.

Le 29 juin 2020, il prend le commandement de la force de l’aéronautique navale (ALAVIA) à Toulon où il est chargé de la préparation opérationnelle des marins du ciel et de leurs aéronefs. 

Il est nommé directeur du personnel de la Marine (DPM) et élevé au rang de vice-amiral d’escadre le 1er août 2022.

Il est marié à Priscilla et père de Louise, Juliette et Thomas.

Les préfets maritimes

Sur la mer, depuis les côtes de métropole jusqu’au grand large, l’État dispose d’un représentant unique : le préfet maritime. Garant du respect de la souveraineté et de la défense des intérêts de la France, il veille notamment au maintien de l’ordre public et à une utilisation juste et harmonieuse des ressources maritimes. Représentants directs du Premier ministre, les préfets maritimes des trois façades ont autorité dans tous les domaines où s’exerce l’action de l’État en mer. Ils sont au nombre de trois :

  • Vice-amiral d'escadre Benoît de Guibert, commandant la zone maritime Manche-mer du Nord, commandant l'arrondissement maritime de Cherbourg, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord

 

  • Vice-amiral d'escadre Christophe Lucas, préfet maritime de la Méditerranée, commandant de la zone maritime Méditerranée, commandant de l’arrondissement maritime Méditerranée.

 

  • Vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat, commandant la zone maritime Atlantique, commandant l’arrondissement maritime Atlantique et préfet maritime de l’Atlantique.

Les forces

La Force d'action navale

La Force d’action navale est l’une des quatre forces de la Marine nationale ayant pour mission de préparer et soutenir un réservoir de forces et de compétences. Son état-major a autorité sur 98 bâtiments de surface et près de 10 500 marins ainsi que sur les trois Groupes de plongeurs démineurs, plusieurs centres experts, la Flottille amphibie, la Force aéronavale nucléaire, la Force aéromaritime de réaction rapide et les bases navales outre-mer et à l’étranger.

La FAN est responsable de la préparation des marins et de la disponibilité du matériel, de manière à fournir au CEMA les forces dont il a besoin pour conduire les opérations.

Pour garantir que ses unités sont en mesure de répondre aux sollicitations opérationnelles, l’amiral commandant la Force d’action navale, ALFAN, dispose d’un état-major, basé à Toulon, avec des antennes à Brest et Cherbourg, organisé en plusieurs divisions.

Il est responsable de la disponibilité technique des bâtiments, de la préparation et de l’entrainement des marins et de la qualification opérationnelle des unités en vue de leur emploi opérationnel.

En savoir plus.

Les forces sous-marines et la force océanique stratégique (FOST)

Les forces sous-marines et la force océanique stratégique sont composées d'environ 4000 marins, militaires et civils, qui mettent en œuvre 4 sous marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), 6 sous marins nucléaires d’attaque (SNA) et des unités assurant leur commandement et leur soutien : état-major, base opérationnelle de l'Ile Longue, stations de transmissions, escadrilles, écoles de navigation sous-marine et centre d'interprétation et de reconnaissance acoustique. Ces forces sont placées sous l'autorité de l'amiral commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique (ALFOST), actuellement le vice-amiral d’escadre Jacques Fayard.
 

La FOST c’est :

  • 4 Centres de Transmissions Marine (CTM). Ils sont répartis sur l’hexagone à Rosnay (36), Sainte Assise (77), France Sud (11), Kerlouan (29). Leur mission est de relayer les ordres gouvernementaux et les messages du commandant de la FOST vers les sous-marins nucléaires français en opération ;
  • 1 centre d’interprétation et de reconnaissance acoustique (CIRA ). Ce centre est la maison mère des «oreilles d’or», des marins à l’ouïe exceptionnelle pour écouter et reconnaître les bruits de l’océan ;
  • 2 escadrilles, une à Brest, une à Toulon ;
  • 1 base opérationnelle à l’Ile Longue sur la presqu’île de Crozon ;
  • 2 écoles de navigation sous-marine (Brest et Toulon) ;
  • 1 état-major et 1 centre opérationnel basés à Brest.

La Force Maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO)

La force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), l’une des 4 forces organiques de la Marine nationale, compte environ 2600 marins, répartis au sein de 18 unités, implantées sur 10 sites en France.

Elle est articulée autour de deux grandes composantes:

  • Les unités de fusiliers marins qui sont les forces spécialisées « défense militaire et interdiction maritime » de la Marine nationale;
  • Les unités de commandos marine qui sont les forces spéciales de la Marine.

L’état-major de la force est situé dans la région de Lorient. Il est co-localisé avec la base des fusiliers marins et commandos (base FUSCO) et 6 unités commandos. L’Ecole des fusiliers marins est également implantée sur la même emprise.

Marins combattants, les fusiliers marins assurent différentes missions, 7 jours sur 7 et 24h sur 24:

  • Défense militaire et défense maritime du territoire (protection des installations de la défense nationale, en métropole, en outre-mer et à l’étranger, dont celles relatives à la dissuasion ; protection des unités précieuses comme le porte-avions ou les sous-marins) ;
  • Appuis aux opérations aéronavales (contrôle des espaces maritimes, lutte contre les activités illicites);
  • Participation aux opérations de projection de force (opérations amphibies, protection d’une base française déployée à l’étranger).

Les commandos marine sont les forces spéciales de la Marine. Ils interviennent au profit du Commandement des Opérations Spéciales (COS), de la Marine nationale ou de tout contrôleur opérationnel désigné par l’état-major des Armées, et opèrent dans trois domaines d’actions :

  • Les opérations au large (action au large - AAL) ;
  • Les opérations de la mer vers la terre (action vers la terre - AVT) ;
  • Les opérations spéciales à terre (actions spéciales à terre - AST).

Une des caractéristiques majeures des unités de commandos marine est d’être parfaitement interopérable avec l’ensemble des moyens et unités de la marine nationale (bâtiments, aéronefs, sous-marins) et du Commandement des Opérations Spéciales.

Aéronautique Navale (ALAVIA)

La force de l’Aéronautique navale constitue la composante aérienne de la Marine nationale. L’expertise de la mer développée par son personnel et l’adaptation de ses matériels au milieu marin font de l’aéronautique navale un outil opérationnel indissociable des bâtiments de surface et de ses sous-marins de la Marine nationale.

Œil au-delà de l’horizon et bras armé des flottes de combat, les aéronefs de la Marine nationale sont embarqués ou associés à un ou plusieurs navires ou opèrent depuis la terre jusqu’en mer. Avions de chasse, de guet aérien, de patrouille, de surveillance et d’intervention maritime, hélicoptères de combat, de secours, de protection et d’intervention : les aéronefs de la marine permettent d’assurer la projection de puissance depuis la mer et la maîtrise de l’espace aérien au-dessus de la mer. Ils contribuent à toutes les fonctions stratégiques de la Marine nationale : connaître, anticiper, prévenir, protéger, intervenir et dissuader.

L’aéronautique navale réalise des missions variées : de la dissuasion nucléaire à la surveillance maritime, la supériorité aérienne, la reconnaissance, l’appui et l’attaque de précision (de jour comme de nuit, sous toutes ses formes, grâce notamment à la projection de puissance à partir du porte-avions), la détection aérienne, la lutte anti-navire, la lutte anti-sous-marine, le sauvetage en mer, la lutte contre le narcotrafic, la piraterie et l’immigration clandestine, la défense maritime du territoire etc.

Les 200 aéronefs de l'aéronautique navale sont répartis dans 15 flottilles et 3 escadrilles, ancrés au sein de 4 bases d’aéronautique navale (trois en Bretagne : à Lann-Bihoué, Lanvéoc, Landivisiau)

La gendarmerie maritime

Formation spécialisée de la gendarmerie nationale et composante organique et opérationnelle de la marine nationale, la gendarmerie maritime accomplit ses missions afin de sauvegarder les intérêts maritimes de la France. Elle est placée pour emploi auprès du chef d'état-major de la Marine.

Présente dans les installations militaires de la marine, pour y assurer ses missions historiques de protection et de sécurité, la gendarmerie maritime s’adapte pour répondre aux nouveaux risques identifiés comme les accidents maritimes de grande ampleur (Costa Concordia). Elle est engagée dans la sécurisation des flux maritimes auprès des grands ports maritimes que ce soit pour les transports de marchandises, d’hydrocarbure, ou de passagers. Elle traque également les cybers délinquants du monde maritime.

La gendarmerie maritime compte 1 157 militaires d’active, dont près de 300 personnels embarqués, qui sont renforcés par 380 réservistes opérationnels.

En savoir plus

Le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM)

Le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) est une unité de la Marine nationale, placée pour emploi sous la direction du maire de Marseille.

Le BMPM a pour mission d’assurer la protection des personnes, des biens et de l’environnement à Marseille, de l’aéroport Marseille-Provence (convention de 1962), du grand port maritime (convention de 1972), et du parc national des Calanques (convention de 2012). Le BMPM peut également intervenir en renfort, sur ordre du ministère de l’Intérieur, plus précisément par la Direction de la Sécurité Civile, sur l’ensemble du territoire national comme à l’étranger, sur des catastrophes naturelles majeures, telles que le tsunami en Indonésie en 2004, le séisme d’Haïti en 2010, ou encore les inondations majeures dans le sud de la France en 2010 et 2011 et 2014.

Pour assurer la permanence de la couverture opérationnelle imposée par sa mission de service public,  le bataillon de marins-pompiers dispose de 2 400 hommes et femmes, dont une centaine de  personnels civils, et s’appuie sur 28 implantations dont 16 centres d’incendie et de secours, répartis sur le territoire marseillais afin de permettre aux marins-pompiers d’intervenir à tout endroit de leur zone de compétence, en moins de dix minutes.

 

pont_envol_PA © Marine nationale

Soutien des forces

Les bases navales

Véritables cœurs territoriaux de l’organisation du soutien opérationnel spécifique, les bases navales sont chargées du soutien de proximité des bâtiments présents dans les ports militaires et sont également les points d’appui des forces sous-marine, navale et aéronautique. Les bases navales sont des ports de projection interarmées vers l’ensemble des théâtres d’opérations.

Chargées de l'accueil et du soutien de proximité des bâtiments stationnés ou de passage dans le port (missions principales : soutien portuaire, soutien logistique, soutien de l'homme), les bases navales apportent aussi leur concours aux organismes de la Marine qui y sont implantés ainsi qu'aux autres formations de la Marine et des autres armées, sur site ou à l'extérieur.

Les bases navales assurent au sein des ports militaires :

  • L’accueil des bâtiments et leur maintien en condition opérationnelle
  • Le pourvoir en munitions
  • La projection des forces interarmées
  • Le ravitaillement des unités en carburant

Elles regroupent et fédèrent l’ensemble des services et entreprises pour permettre :

  • L’accueil des bâtiments futurs
  • La protection contre les pollutions
  • L’assurance et la protection du site et de ses approches maritimes
  • D’assurer la police militaire et la sécurité du plan d’eau
  • D’analyser l’environnement
  • De sécuriser la base et d’entraîner les marins
  • La mise en œuvre du parcours de soins des militaires d’active et de réserve

Service de soutien de la flotte (SSF)

Relevant du chef d’état-major de la marine, s’appuyant sur l’expertise technique de la DGA, le service de soutien de la flotte (SSF) assure, dans une structure unique, la maîtrise d'ouvrage du MCO (mise en condition opérationnelle) des bâtiments de surface et des sous-marins de la Marine nationale.

Le SSF a également pour mission de gérer les stocks de rechanges navals et a la responsabilité de mise en œuvre des installations liées au maintien en condition opérationnelle des bâtiments et sous-marins à propulsion nucléaire et du démantèlement des bâtiments en fin de vie à l’exception des bâtiments à propulsion nucléaire.Intégrées à la création du SSF en juin 2000, les pyrotechnies ont rallié le service interarmées des munitions (SIMu) en 2011 tandis que les travaux menés par la station d’essai des combustibles et lubrifiants ont été repris par le service des essences des armées (SEA) depuis le 1er septembre 2012.Au 1erjanvier 2013, le SSF a repris la responsabilité de l’entretien des moyens navals de l’armée de terre et de la DGA dans le cadre d’une logique de milieu.Auprès du SSF, les principaux contributeurs étatiques au MCO naval sont, au sein des bases navales, les ateliers et magasins du Service Logistique de la Marine (SLM).Le SLM est ainsi chargé du magasinage et de la délivrance des rechanges navals. Le dimensionnement des stocks, leur répartition et la planification du ravitaillement, restent sous la responsabilité du SSF.Les ateliers du SLM apportent également leur soutien dans le cadre de l'entretien opérationnel et contribuent, sous pilotage du SSF, à la réalisation de tâches de maintenance en arrêt technique ou hors arrêt technique faisant appel à ses compétences spécifiques et qui ne relèvent pas des marchés d'entretien.

SSF © Marine nationale

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