Akila – Le Charles de Gaulle navigue en méditerranée sous escorte de bâtiments alliés

Direction : Marine / Publié le : 27 mai 2024

Le 22 avril a débuté la mission AKILA, qui déploie en méditerranée le porte-avions Charles de Gaulle accompagné de son escorte, formant ainsi le Groupe Aéronaval (GAN). Pour cette mission, le GAN est placé sous le commandement tactique du contre-amiral Jacques Mallard, commandant de la force aéromaritime de réaction rapide française (FRSTRIKEFOR pour French Strike Force).

Le Charles de Gaulle navigue en méditerranée sous escorte de bâtiments alliés

Le GAN est constitué du porte-avions Charles de Gaulle et de son  groupe aérien embarqué (GAé), lui-même composé de 18 Rafale Marine, 2 avions Hawkeye et 2 hélicoptères Dauphin Pedro. L’escorte du porte-avions rassemble un bâtiment ravitailleur de forces (BRF), une frégate de défense aérienne (FDA), une frégate multi-missions (FREMM), un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) ainsi qu’un avion Atlantique 2 (ATL2).

La mission AKILA mets l’accent sur la coopération navale en intégrant au GAN trois frégates étrangères, une italienne, une portugaise et une grecque. En plus de ces bâtiments, l’état-major commandant le GAN est renforcé par des officiers italiens, grecs et canadiens.

Durant l’activité NEPTUNE STRIKE, les escorteurs ont participé à des exercices et missions opérationnelles au profit de l’OTAN, afin de démontrer les capacités du GAN à défendre les intérêts de l’Alliance. Enfin, pendant l’exercice de haute intensité MARE APERTO, le GAN s’est opposé aux forces de la marine italienne, tout en intégrant le concept d’entraînement opérationnel Polaris. Cet exercice annuel a pour objectif de renforcer la préparation au combat des marines participantes lors de la planification et de la conduite d’une opération maritime ciblée dans un scénario réaliste et multi-domaines.

Le GAN permet de tester l’interopérabilité des forces alliées en mer comme dans les airs, d’approfondir la standardisation des procédures communes et de renforcer la réactivité de l’alliance. Les interactions avec les escorteurs alliés entretiennent l’aptitude des bâtiments français à conduire, en coalition et sous faible préavis, des engagements opérationnels complexes.

 
 
 

Le Charles de Gaulle navigue en méditerranée sous escorte de bâtiments alliés

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