[Témoignage] Florence, électromécanicienne au Service industriel de l’Aéronautique (SIAé)

Florence, électromécanicienne au Service industriel de l’Aéronautique (SIAé).

Florence, électromécanicienne au Service industriel de l’Aéronautique © SIAé/Ministère des Armées

Pouvez-vous nous détailler votre parcours ?

Florence : « Avant d’exercer en tant que personnel civil au ministère des Armées, j’ai été militaire au sein de la Marine nationale pendant 17 ans. Mon bac scientifique en poche, je n’ai pas hésité car je ne voulais surtout pas rester dans un bureau ! J’ai été orientée vers le métier d’électromécanicienne spécialisée en aéronautique, ai suivi les formations tout au long de ma carrière et je ne regrette pas. A l’issue de mon service actif, j’ai travaillé un an dans une collectivité territoriale mais l’institution, le travail en équipe, me manquait. J’ai eu l’opportunité de réintégrer le ministère des Armées en tant qu’ouvrier de l’Etat et de retrouver un métier technique et exigeant ; cela fait maintenant 11 ans que je travaille dans l’un des 5 Ateliers industriels aéronautique ».

Quelle est votre mission au ministère des Armées ?

Florence : « Ma mission en tant qu’électromécanicienne aéronautique consiste à vérifier les éléments électriques et mécaniques qui contribuent au bon fonctionnement des aéronefs, hélicoptères et avions militaires. Je procède à la maintenance aéronautique de divers équipements, qu’il s’agisse d’entretien, de dépannage ou de réparation, au profit des opérationnels. Je travaille concrètement à la sécurité des vols des aéronefs et à la sécurité des équipages, je suis au service des autres tout en faisant partie d’une chaine plus vaste d’intervenants, et c’est ce qui me plaît ».

Qu’est-ce que vous préférez dans votre métier ?

Florence : « Qu’il s’agisse d’un avion ou d’un hélicoptère, peu importe, ce que je préfère, c’est la technicité de mon métier. C’est un travail à la fois manuel et intellectuel car il faut aimer chercher des solutions face aux problèmes qui peuvent se présenter et aux diagnostics qui sont faits. J’apprécie la rigueur aussi car il faut respecter les procédures et les étapes, mais surtout, à mon échelle, j’apporte mon soutien aux missions des Armées en faisant en sorte que les aéronefs soient opérationnels ».

Que diriez-vous à une personne qui souhaiterait s’engager dans la Défense ?

Florence : « N’hésitez pas à rejoindre l’aventure ! Nous avons des besoins dans nos métiers techniques, du savoir-faire à transmettre et des parcours professionnels à proposer au sein du Service industriel de l’aéronautique. Tout au long de notre carrière, nous bénéficions d’une offre de formation qui nous permet d’évoluer et de gagner en compétences. Aujourd’hui, je suis fière d’intervenir sur la nouvelle génération d’hélicoptère comme le NH90 qui est doté d’une technologie de pointe et qui intervient sur tout type de mission. Et puis, le cadre de travail est agréable et nous avons la possibilité de bénéficier d’une offre sportive et culturelle sur notre site, ce que j’apprécie ».

Découvrez également Enzo, électromécanicien à l'atelier de Cuers-Pierrefeu

© SIAé

Partager la page

Veuillez autoriser le dépôt de cookies pour partager sur

Contenus associés