Ce hameau sorti de terre permet l’instruction et l’entraînement au combat en milieu urbain des militaires français, américains et djiboutiens. Construit sur la base de KC20 par la section génie de la 6e compagnie d’appui et par la section « génie travaux » du Camp Lemonnier, il est rustique et facilement valorisable.

Le village de combat sera utilisé pour l’acquisition et le drill des savoir-faire d’affrontement en zone urbaine proposés par le Commandement des forces terrestres (CFT) et le Centre d’entraînement aux actions en zone urbaine (CENZUB).

Le projet sert des intérêts pédagogiques : perfectionner les savoir-faire techniques fondamentaux ainsi que les actes réflexes de combat individuels et collectifs, de jour comme de nuit. Grâce à cela, les militaires verront leurs compétences de combat en zone urbaine s’accroître, dans un contexte interarmes permis par la physionomie du 5e RIAOM.

Les FFDJ échangent régulièrement avec les forces américaines de la Combined Joint Task force – Horn of Africa sur de nombreux sujets. De l’artillerie aux équipes cynophiles, en passant par des ravitaillements en vol, l’optimisation de l’interopérabilité entre les forces est primordiale.

Enfin, les FFDJ mènent des opérations de formation et de coopération auprès des forces armées djiboutiennes afin de renforcer la stabilité régionale.

La présence des 1 450 militaires des Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) est encadrée par un traité de coopération en matière de défense signé en 2011. La base opérationnelle avancée (BOA) des FFDj offre aux armées un point d’appui stratégique dans la Corne de l’Afrique, une situation centrale entre le continent africain et l’espace indopacifique. Véritable réservoir de forces, les FFDj participent à la défense des intérêts français dans la zone de responsabilité permanente (ZRP) du COMFOR, au soutien des opérations sur le continent et dans l’océan Indien, tout en conduisant des actions de coopération militaire au profit des forces armées djiboutiennes et des pays de la ZRP en vue de consolider leurs capacités militaires, notamment dans le cadre de leur participation aux opérations de maintien de la paix.