132e régiment d’infanterie cynotechnique

Le 132e régiment d’infanterie cynotechnique (132e RIC) assure toutes les missions spécifiques liées à l’emploi des chiens militaires. Cette caractéristique fait du 132e RIC une formation unique en son genre dont la vocation est de préparer un binôme homme-chien indissociable capable d’apporter un appui spécialisé aux unités d’infanterie.

Insigne du 132e régiment d’infanterie cynotechnique © armée de Terre/Défense

Missions

Le 132e RIC fournit un appui cynotechnique en opérations extérieures comme intérieures, selon deux aspects :

  • détection et neutralisation d’adversaires ;
  • recherche d’explosifs et de munitions.

Il contribue en outre à protéger plusieurs points d’importance vitale en France métropolitaine. Il est enfin chargé d’acheter les chiens nécessaires aux trois armées (environ 350 chiens achetés tous les ans). Unique unité de cette spécialité, le 132e RIC fait également partie du groupement d’appui aux opérations spéciales.

Cette capacité lui vaut d’être présent simultanément et en permanence sur tous les théâtres d’opération : le régiment est présent en auto-relève sur différents théâtres d’opérations comme le Mali, le Liban, la République centrafricaine, la Côte d’Ivoire et la  Guyane.

Le régiment gère également l’ensemble de l’effectif canin de l’armée de Terre et participe à l’élaboration des projets de manuels et de règlements visant à faire évoluer la cynotechnie militaire. Il entretient d’ailleurs une capacité dynamique d’expérimentation et d’innovation visant à le maintenir au fait des exigences et des contraintes de ses engagements opérationnels.

Histoire

Créé en 1794, le 132e RIC est le régiment de l’appui cynotechnique des unités d’infanterie. Il s’honore d’une double filiation : celle du 132e régiment d’infanterie qui s’est illustré sous la Révolution, sous l’Empire et pendant les deux derniers conflits mondiaux et celle des unités cynotechniques des formations vétérinaires (centre d’instruction des formations vétérinaires de Compiègne, 54e groupe vétérinaire de Tarbes et 24e groupe vétérinaire de Suippes) dont il a conservé les savoir-faire en matière de cynotechnie militaire.
Au cours de l’Histoire, le régiment a plusieurs fois changé d’appellation :

  • 132e demi-brigade d’infanterie de ligne (lors de sa création en 1794);
  • 132e régiment d’infanterie en ligne (1811);
  • 132e régiment d’infanterie (1873);
  • 132e régiment d’infanterie de forteresse (1936)

En 1977, la cynotechnie prend de plus en plus d’ampleur dans les armées et il est décidé de fusionner le 24e groupe vétérinaire avec les traditions du 132e RI ce qui donne naissance au 132e groupe cynophile de l’armée de Terre. En 1999, il devient le 132e bataillon cynophile de l’armée de Terre (132e BCAT).

Enfin le 1er juillet 2019, dans le cadre du modèle « Au Contact », il devient 132e régiment d’infanterie cynotechnique (132e RIC).

Son drapeau a été décoré de la croix de la valeur militaire avec palme à la suite de son action en Afghanistan. Sa fourragère est aux couleurs de la croix de guerre 1914-1918.

 

Sa devise est :

« Un contre huit ».

Matériel

Véritable laboratoire de la cynotechnie militaire moderne, il conduit les expérimentations techniques et tactiques sur l’emploi du chien au combat. Le régiment achète des chiens (environ 300/an) destinés aux trois armées, aux différents ministères et administrations de l’État ainsi qu’au profit de pays étrangers.

Au 132e RIC la spécialité de maître de chien est unique.

Implantation

Le 132e RIC est implanté à Suippes dans la Marne.

En bref

Spécialiste de la cynotechnie Véritable laboratoire de la cynotechnie militaire moderne Composée de 3 compagnies

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