L’exercice a eu pour objectif de renforcer la coopération interrégionale issue du sommet sur la sécurité maritime de Yaoundé, allant du niveau stratégique avec le Centre interrégional de coordination (CIC) basé à Yaoundé, au niveau tactique des forces projetées en mer. Au sein de GANO 23, les marines participantes ont confronté leurs tactiques et ont partagé leurs savoir-faire respectifs dans les domaines relevant de l’action de l’Etat en mer : lutte contre la pêche illégale, la piraterie, la pollution maritime, les trafics illégaux et exercices de sauvetage en mer.

Durant l’exercice, trente-cinq unités en mer et six aéronefs ont enchainé une soixantaine de scénarios complexes s’étalant sur plusieurs jours. GANO 23 a également impliqué des moyens d’action en mer et dans les airs, mais aussi des centres de commandement et de coordination à terre des marines et garde-côtes participants. L’exercice a permis aux forces engagées d’éprouver leur interopérabilité. Au total, 3000 militaires ont été impliqués dans cette sixième édition.

Les armées françaises étaient représentées par un avion de surveillance maritime Falcon 50, la Frégate de surveillance (FS) Ventôse et le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral.

L’exercice a notamment été soutenu par l’Union européenne, l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et pour la première fois l’organisation internationale de police criminelle (INTERPOL). Il a permis aux marines engagées de renforcer leur coopération dans les différentes luttes relevant de l’action de l’Etat en mer, enjeu prioritaire dans cette zone stratégique.