Après avoir récupéré son pilote portuaire, le Germinal a débuté en milieu d’après-midi son transit au milieu de mastodontes de 300 mètres de long avant d’embouquer les premières écluses du canal, lui permettant de s’élever à plus de 25 m au-dessus du niveau de la mer. Son voyage, rythmé par les allers et venues des pilotes et lamaneurs, s’est poursuivi durant 9 heures à travers les rives du lac Gatún pour s’achever sur une dernière écluse où, tracté par de petites locomotives de manœuvre, le Germinal a enfin pu rejoindre les eaux bleues du Pacifique.

Cette séquence de navigation, peu courante pour un bâtiment de la Marine nationale, restera gravée à jamais dans les souvenirs des marins du Germinal.

Après cette courte pause, l’équipage a repris sa patrouille opérationnelle au large de la Colombie et de l’Equateur, contribuant à la sécurité régionale et affirmant que la France est une nation souveraine du Pacifique.