Le vent trop fort a joué un mauvais tour aux organisateurs de la Tournée des drapeaux : en raison de ce zéphire capricieux, les parachutistes n'ont pas pu atterrir avec les drapeaux sur les pelouses des Invalides. Pour le reste, l'événement a été une franche réussite. Particulièrement cette remontée par les porte-drapeaux de la grande allée sous les yeux du chef d'Etat-major des Armées, Thierry Burkhard, de la secrétaire d'Etat chargée des Anciens combattants et de la Mémoire, Patricia Miralles, et de jeunes des Classes de Défense. Un symbole fort. 

Ouverte au grand public, cette Tournée des drapeaux a permis aux touristes, aux curieux et aux jeunes de découvrir le sport militaire, de visiter une quinzaine de stands, dont celui de la Fédération des clubs de Défense ou du bataillon de Joinville, de participer au Parcours des champions (tirs laser, rameurs, parcours en fauteuil roulant, mini-parcours d'obstacles) et de rencontrer la soixantaine d'athlètes de haut-niveau présents. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, est même venu en fin d'après-midi pour une visite surprise et a pris le temps d'échanger avec les athlètes ainsi qu'avec les élèves des Classes de Défense et les Escadrilles Air Jeunesse. L'après-midi s'est achevé par le passage au-dessus des Invalides d'un Extra 330 de l'Équipe de voltige de l'Armée de l'Air et de l'Espace équipé de fumigènes blancs.​

Les Volontaires du Service Civique prêts à répondre

​La Direction du service national et de la jeunesse (DSNJ) participait à cet événement avec un stand idéalement placé, puisqu'il était le premier que découvraient les visiteurs. Trois Volontaires du Service Civique (VSC) d'Ile-de-France, qui ont aidé à la mise en œuvre de ce stand, étaient disponibles pour répondre à toutes les questions. ​

Aline, 21 ans, qui réalise une mission dans le cadre de l'insertion et envisage de s'engager, se sent très impliquée dans cette manifestation :​

​Yohann, 21 ans aussi et qui travaille pour le rayonnement, ne compte pas faire carrière dans l'Armée mais en tant qu'étudiant en sports, il apprécie cet évènement qui associe Jeux et Armées : 

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Acteurs de cette manifestati​on, les trois VSC ont également participé aux challenges organisés autour des parcours sportifs. Mais ils n'étaient pas les seuls représentants de la jeunesse. Outre les deux apprentis de la DSNJ présents, une dizaine de jeunes du Service militaire volontaire, 13 des Escadrilles Air Jeunesse et quatre Classes de Défense, dont une parrainée par le CNSD, étaient invités, soit une centaine d'élèves à qui ont été offert des tee-​shirt "Aux Sports Jeunes Citoyens !". 

Emilie, professe​ur d'histoire-géographie au lycée Jean Lurçat (Paris 13), a emmené 20 élèves de sa Classe de Défense, tous volontaires en ce mercredi après-midi : « Il est intéressant de leur faire découvrir les Invalides, les Jeux olympiques et paralympiques, qu'ils visitent les stands, parlent aux athlètes ». Si Zinedine, 17 ans, est curieux de savoir ce que seront les Jeux, sa venue est aussi pour lui un moyen de découvrir l'Armée : « Je voudrais peut-être m'engager mais je ne sais pas encore dans quelle arme. » Pour la responsable du stand DSNJ, « la participation à cet évènement nous permet de montrer que la jeunesse est aux côtés des sportifs pour les JOP mais aussi de faire découvrir les dispositifs portés par la DSNJ : apprentis, Classes de Défense, stages et bien sûr nos trois VSC. Ils sont là pour répondre aux questions :  comment as-tu trouvé cette mission ? Pourquoi fais-tu un Service Civique ? C'est bien que les jeunes parlent aux jeunes. »

​Le Service Civique, c'est quoi ?

Le Service Civique (SC) est un engagement de 6 à 12 mois pendant lequel un jeune de 16 et 25 ans (et jusqu'à 30 pour ceux en situation de handicap) met son pouvoir d'être utile au profit de tous ceux qui en ont le plus besoin.

Le SC est ouvert à toute personne de nationalité française, ressortissant de l'espace économique européen ou qui a un titre de séjour régulier en France. Il n'y a besoin ni de diplôme, ni d'expérience professionnelle. En échange, le jeune reçoit une indemnité, des formations et un tutorat.

La mission ne peut se dérouler que dans des structures à but non lucratif : associations, fondations, ONG ou coopératives, organisations internationales, fédérations, administrations ou établissements publics.

Le SC est déployé depuis 2017 au sein du ministère des Armées. Les missions concernent les domaines de l'éducation, l'intervention d'urgence, la mémoire et la citoyenneté, le sport, la culture, l'environnement, la santé ou encore la solidarité.