27 mai : Journée nationale de la Résistance
Instaurée par la loi du 19 juillet 2013, la Journée nationale de la Résistance correspond à la date de la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR), organisée clandestinement et présidée par Jean Moulin, le 27 mai 1943, rue du Four, à Paris. Découvrez-en plus sur cette commémoration.
Un peu d'Histoire...
Dès l'été 1940, des mouvements de résistance à l'occupation font leur apparition de manière progressive et dispersée. Dans les années suivantes, sur le territoire français métropolitain partiellement puis entièrement occupé par l'armée allemande (novembre 1942), ces mouvements voient leurs effectifs croître considérablement. Ils demeurent toutefois très isolés. De son côté, la France libre a besoin d'une reconnaissance officielle des mouvements de résistance afin d'asseoir sa légitimité vis à vis des Alliés.
Dans ce contexte, Jean Moulin reçoit du Général de Gaulle, au début de l'année 1942, la mission de rallier et d'unir sous une même autorité les principaux mouvements de résistance, afin de créer une véritable armée secrète œuvrant sur le territoire occupé par l'ennemi.
La première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) se déroule le 27 mai 1943, réunissant dans un même lieu Jean Moulin, représentant le général de Gaulle, les représentants des huit principaux mouvements de résistance ainsi que ceux des principaux partis politiques et syndicats existant avant la guerre. Ensemble, ils décident de coordonner l'action de la Résistance et de préparer, dans la perspective de la libération du territoire national, la refondation de la République.
Le 19 juillet 2013, l'Assemblée nationale a adopté une proposition de loi instaurant le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée fournit l'occasion d'une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du CNR.
À Paris, une cérémonie a lieu rue du Four, devant le lieu où s'est tenue la première réunion du CNR. Par ailleurs, le ravivage de la Flamme sous l'Arc de Triomphe organisé par le comité de la Flamme est placé sous la présidence de la Fondation de la Résistance.
Comprendre cette journée nationale
Pour retrouver des articles historiques, des vidéos et des photographies d'époque, rendez-vous sur la page consacrée à cette journée sur le site Chemins de Mémoire : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/27-mai-journee-nationale-de-la-resistance
Vous pouvez notamment y trouver un article sur la Résistance : https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/la-resistance
Vous pouvez aussi vous rendre sur les sites :
- de la Fondation de la Résistance pour accéder aux biographies de nombreux résistants
- du Mont-Valérien et du mémorial national de la prison de Montluc, hauts lieux de la mémoire nationale
- de l'Institut national de l'audiovisuel (INA) pour découvrir une vidéo tirée des Actualités cinématographiques françaises du 1er juin 1945 et illustrant, rue du Four à Paris, la cérémonie officielle pour l'inauguration d'une plaque à la mémoire des fondateurs du CNR par le président du Gouvernement Provisoire de la République Française, le général de Gaulle.
Enfin, rendez-vous sur le site Mémoire des Hommes (https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr) : riche de près de 600 000 noms, la base de données recense des dossiers individuels établis par différentes administrations chargées d'identifier, d'homologuer ou de reconnaitre les services rendus pour faits de résistance.
Contenus associés
Les « héros de l’ombre », combattants de la France libre : Alexandre Beresnikoff, alias "Corvisart"
Né en 1908, à Novorossisk, Alexandre Beresnikoff est issu d'une famille ancienne de la noblesse russe. Immigré en France, il choisit la carrière militaire. En juillet 1940, il rejoint Londres et propose ses services au général de Gaulle.
22 juillet 2024
![](https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/styles/16_9_md/public/sga/SGArmeesYT_hero_de_lombre_Beresnikoff2.jpg?itok=CFhG1XKU)
Cécile Beresnikoff : « mon projet est un parcours hommage aux Sentinelles de la ligne 6 »
Arrière petite-fille du résistant Alexandre Beresnikoff dit « Corvisart », Cécile Beresnikoff, étudiante en mastère 2 de tourisme et patrimoine à l’IESA, consacre son projet universitaire de fin d’année à un groupe de quatre hommes, tous membres du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA), basé à Londres auprès du général de Gaulle lors de la Seconde Guerre mondiale. Ils s’étaient choisis pour pseudonymes des noms de stations du métro parisien.
22 juillet 2024
![](https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/styles/16_9_md/public/sga/beresnikoff.jpg?itok=5qXC3EwW)
Les « héros de l’ombre », combattants de la France libre : André Dewavrin, alias "Passy"
André Dewavrin naît dans une famille d'industriels du Nord. Reçu à l'École polytechnique en 1932, il rejoint le général de Gaulle à Londres le 1er juillet 1940.
15 juillet 2024
![](https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/styles/16_9_md/public/sga/SGArmeesYT_hero_de_lombre_Dewavrin2.jpg?itok=489nLGsq)