Le sauvetage au combat : le standard de prise en charge des blessés

Direction : Santé / Publié le : 25 juillet 2022

Du soldat au médecin militaire, le service de santé des armées enseigne les gestes qui sauvent, dans les conditions les plus critiques.

Ce processus permet aux équipes médicales et aux combattants de travailler de concert pour une prise en charge optimale des blessés. Il est adapté aux blessures les plus fréquemment rencontrées au cours des conflits. Il existe trois niveaux de sauvetage au combat. Chacun d'entre eux mobilisant des équipes ayant des tâches spécifiques.

Photo évacuation blessé © © ECPAD

Sauvetage au combat de niveau 1 (SC1)

Il s'agit du niveau de base enseigné à tous les militaires. Il comprend quatre gestes simples mais indispensables :

- la pose d'un garrot au blessé hémorragique : geste fondamental, car il permet de maintenir le blessé en vie ;

- la mise en posture d'attente en fonction de la blessure ;

- la réalisation d'un pansement pour blessure ouverte du thorax ;

- l'antalgie (le traitement de la douleur.

Sauvetage au combat de niveau 2 (SC2)

Il est réservé à des « combattants médicalisés », autrement dit auxiliaire sanitaire ou brancardier secouriste, combattant intégré à la section. Formés de façon intensive au Centre de formation opérationnelle santé (CEFOS), ils peuvent effectuer, par délégation, certains actes techniques : gestion de l’arrêt du saignement (pose de points de suture), perfusion, prise en charge d'une détresse respiratoire en mettant en place l’oxygénation par un masque ou bien par la trachée en cas d’obstruction des voies aériennes supérieures. Enfin, ils ont la possibilité, en attente du médecin, débuter un premier triage au niveau du nid de blessés.

Sauvetage au combat de niveau 3 (SC3)

Ce niveau concerne uniquement les médecins et les infirmiers militaires. Leader de l'équipe des SC1 et SC2 au niveau du poste de secours, il réévalue l'état des blessés et contrôle les gestes techniques. Il conclut la médicalisation en catégorisant les blessés pour l'évacuation pour l’évacuation de la victime et sa prise en charge par l’équipe médicale héliportée.

Réactivité, cohésion, respect des procédures...De tous ces éléments dépend la survie du blessé de guerre.

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