EUROPE

Les armées françaises sont pleinement engagées dans le renforcement de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe. Elles contribuent activement aux missions de rassurance de l’OTAN avec des moyens adaptés et réactifs.

Bilan du déploiement du BSAM Garonne 

Le Bâtiment de Soutien et d’Assistance Métropolitain (BSAM) Garonne a accosté à Brest le 15 février, concluant ainsi sa mission de soutien au profit de l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon ainsi que sa patrouille dans le Grand nord.

Au terme d’une traversée de l’océan Atlantique de 7 jours, la Garonne a rapporté notamment des échantillons destinés au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), et a éprouvé, tout au long de son déploiement, ses capacités opérationnelles dans des conditions exigeantes.

Mer Baltique : activité opérationnelle

Le 12 février, la frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine a appareillé d’Ecosse pour poursuivre son déploiement en mer Baltique. Tout au long de cette patrouille, l’Aquitaine sera intégrée à une force navale multinationale de l’OTAN (Standing NATO Maritime Group 1 - SNMG1).

À l’issue de cette première semaine de patrouille, l’Aquitaine a réalisé une escale à Copenhague le 18 février pour une séquence dédiée aux échanges avec les alliés danois.

Lituanie : mission enhanced Air Policing

Le 15 et 16 février, les Mirage 2000-5 de l’Armée de l’Air et de l’Espace de la mission de police du ciel enhanced Air Policing (eAP) ont réalisé plusieurs séquences d’entrainement avec leurs alliés :

• Exercice à double action avec un système de défense sol-air espagnol, permettant ainsi de tester les réactions des pilotes face aux menaces sol-air, tout en permettant aux opérateurs espagnols d’éprouver leur système dans un cadre interalliés ;
• Manœuvres et évolutions en patrouille serrée avec quatre Gripen suédois, et ravitaillement par un MRTT néerlandais dans le cadre du Finish Swedish Training Exercise 
• Entraînement au combat Beyond visual range (BVR) avec trois F-16 belges, actuellement stationnés pour assurer les missions de police du ciel de l’OTAN Baltic Air Policing (BAP) ;
• Deux missions d’entrainement au combat air-air avec des F-35 et des Eurofighter italiens dans le ciel polonais.

Ces missions ont permis aux Alliés de parfaire leurs connaissances des différents systèmes alliés déployés dans la zone, de développer leur capacité à collaborer dans un environnement interalliés et de contribuer au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Alliance sur le flanc Est.

Par ailleurs, deux Mirage 2000-5 ont réalisé un passage en patrouille serrée au-dessus de la capitale lituanienne Vilnius le 16 février, à l’occasion de la fête nationale. Cette séquence illustre la forte amitié et le dynamisme des relations entre alliés lituaniens et français.

Lituanie – eAP : dispositif d'alerte permanente au profit de l'Alliance

Le 21 février, deux Mirage 2000-5 de la mission de police de ciel enhanced Air Policing (eAP) en Lituanie ont décollé sur alerte réelle de la base de Šiauliai. L’alerte a été déclenchée quelques minutes plus tôt suite au décollage d’un ravitailleur russe ne présentant pas de plan de vol au départ de Kaliningrad. Les Mirage 2000-5 ont intercepté l’IL-78 au large des côtes estoniennes.

La mission des aéronefs français engagés dans le dispositif eAP en Lituanie est de prendre liaison, à des fins de vérification, avec tout aéronef suspect transitant dans la zone. Ce vol a permis de démontrer la réactivité du dispositif et la capacité à répondre aux engagements opérationnels de l’OTAN pour la défense de ses Etats membres.

AIR SHIELDING : missions aériennes depuis la France

Le 16 février, dans le cadre des missions de surveillance et de défense aérienne sur le flanc Est de l’Europe, un Airbus A330-MRTT Phénix au départ de la France a participé à une mission de ravitaillement en vol au-dessus de la Pologne. Six F16 polonais et 2 Mirage 2000-5 de l’Armée de l’Air et de l’Espace participant à la mission de police du ciel du flanc Est ont ainsi été ravitaillés.

Ces opérations aériennes de police du ciel sont placées sous le contrôle opérationnel de l’OTAN et s’effectuent en coopération avec les Alliés présents dans le ciel européen, illustrant ainsi le haut niveau d’interopérabilité des armées françaises avec ses différents partenaires.

Formations des FAU

La mission de formation des Forces Armées Ukrainiennes (FAU) se poursuit. Près de 10 000 soldats ont été formés par les armées françaises, qui proposent des formations de très haut niveau, adaptées aux besoins et demandes des FAU.

Ces actions de formation s’inscrivent dans le cadre de la mission d’assistance militaire de l’Union européenne au profit de l’Ukraine (EUMAM). Plusieurs centaines de soldats ukrainiens sont formés chaque mois, à travers trois types de formations : au combat interarmes de niveau section à bataillon ; à l’utilisation tactique, technique et logistique des matériels fournis par l’industrie de défense française (missiles, canons Caesar, défense sol-air) ; sur des besoins spécifiques signalés par les forces armées ukrainiennes, comme le déminage ou le secourisme.

En parallèle de ces formations, la France continue d’assurer un soutien complet et de haute valeur ajoutée aux FAU. Elle assure en étroite coopération avec les Etats-Unis la codirection de la coalition capacitaire artillerie pour la création d’une artillerie ukrainienne moderne et interopérable. La codirection de cette coalition s’ajoute aux multiples livraisons d’armes que la France s’est engagée à poursuivre cette, avec notamment la production de 78 canons CAESAR à destination de l’Ukraine. Elle est également partie prenante de la coalition capacitaire sur la défense sol-air, avec ce même objectif de structuration pour répondre aux besoins des forces armées ukrainiennes à court, moyen et long terme, dans la logique de l’accord bilatéral de sécurité signé pour 10 ans entre la France et l’Ukraine.

Atlantique Nord : activité et coopération opérationnelles

La première phase de l’exercice OTAN Steadfast Defender, sous contrôle opérationnel du commandement des opérations maritimes de l’OTAN (Allied Maritime Command – MARCOM) s’est déroulée au sud de l’Angleterre avec la participation de plusieurs unités françaises.

La frégate multi-missions (FREMM) Normandie a procédé à de nombreux exercices avec des unités alliées, notamment espagnoles, italiennes, canadiennes et américaines.

Cette première semaine a aussi été marqué par le transfert de la Normandie vers le bâtiment américain USS Gunston Hall d’un bataillon de fusiliers marins afin qui contribuera aux opérations amphibies prévues dans le cadre de l’exercice.

Le 14 février, deux Rafale Marine de la base aéronautique navale de Landivisiau ont rejoint des unités espagnoles et canadiennes en mer du Nord à l’occasion d’un exercice de défense aérienne. En fin de semaine, un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) a appareillé de Brest pour rejoindre à son tour l’exercice. Cette première semaine de Steadfast Defender a permis au groupe OTAN de monter en puissance, tout en démontrant la capacité de l’Alliance à déployer ses capacités et moyens en Atlantique Nord.

L’exercice STEADFAST DEFENDER 2024 est l’exercice de l’OTAN le plus important de ces dernières années. Il rassemble 90 000 militaires des 31 nations alliées et de la Suède. Il a pour objectif de valider la capacité de l’Alliance à déployer des forces de l’ensemble des pays de l’Alliance pour renforcer la défense du flanc est l’Europe. L’action des armées françaises s’inscrit dans le cadre opérationnel stratégique défini par l’OTAN et commandé par SACEUR.

La France sera engagée avec les Alliés dans différentes activités constituant l’exercice STEADFAST DEFENDER (et plus particulièrement dans JOINT WARRIOR, DRAGON et NORDIC RESPONSE). La France déploie des moyens sur terre, dans les airs, sur les mers et sous les mers avec notamment des postes de commandement et des GTIA au sol, ou sous-marin nucléaire d’attaque (SNA). Le déploiement de ces capacités de haut du spectre participe à la posture dissuasive et défensive de l’OTAN.

AIGLE : activité opérationnelle

Du 12 au 18 février, le détachement mixte d’artillerie français et une équipe belge équipée du drone RAVEN se sont rendus sur le camp de Capu Midia pour un exercice de tirs d’artillerie longue portée nommé EAGLE ROYAL.

Cet exercice a regroupé les moyens artillerie du bataillon multinational, dont des lance-roquettes unitaires, des canons CAESAR et les canons de 20mm qui ont réalisé des tirs combinés. L’exercice a regroupé plus de 130 militaires français, belges et roumains.

La coopération entre les détachements artillerie roumains et français sur cet exercice a été testée et éprouvée au travers des cellules ASCA – Artillery Systems Cooperation Activities. Toujours dans un but d’affiner les échanges d’informations et de procédures entre des forces armées alliées, EAGLE ROYAL a permis aux artilleurs d’améliorer la connaissance et l’utilisation de cette interface numérique d’échange multinational. Sous réserve d’un même niveau de confidentialité, l’ASCA permet à chaque pays d’initier une demande de tir d’artillerie à une nation partenaire. Ainsi, une équipe française était intégrée au sein du 81e HIMARS Battalion de Smardan à 150 km au Nord, tandis qu’une équipe roumaine était détachée auprès de la batterie française à Capu Midia, pour un résultat de tirs coordonnés à distance.

Ces savoir-faire sont indispensables pour mener des engagements interalliés et illustrent l’interopérabilité unissant les alliés au sein de l’OTAN.

Méditerranée centrale : départ de la Jeanne d’Arc

Le 19 février, le groupe Jeanne d’Arc a appareillé de Toulon pour réaliser cette année le tour des Amériques.

Cette mission longue de plus de 5 mois a pour objectifs majeurs la formation, les opérations et la coopération :

• Former, au cœur des opérations les officiers de la marine de demain
• Opérer, en groupe constitué, loin et longtemps sur toutes les mers du globe
• Coopérer, avec les marines et armées partenaires des zones traversées afin de renforcer les liens qui unissent la France et les pays des Amériques.

Le groupe Jeanne d’arc est composé des équipages du Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre et de la Frégate de type Lafayette Guépratte, d’un sous groupement tactique embarqué (GTE) de la 9^ème BIMa, d’un sous groupement aéromobile du 1^er RHC, d’un détachement de la flottille amphibie, d’un détachement de la Flottille 34F, de 161 officiers-élèves de l’école d’application des officiers de Marine et de leurs cadres.

Les 800 personnes qui composent ce groupe ont à présent mis cap vers le détroit de Gibraltar et l’Atlantique.

IRINI : activité opérationnelle

Dans le cadre de l’opération EUNAVFORMED IRINI, opération de l’Union européenne visant à faire respecter l’embargo sur les armes à destination de la Libye, imposé par les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, la frégate de type Lafayette (FLF) Courbet a appareillé de Toulon le 7 février.

La frégate est arrivée le 20 février en escale à La Valette (Malte) accueillant à son bord une réception au profit de l’ambassade de France. Sensible aux risques que les trafics pétroliers et d’armements font peser sur la stabilité régionale, la France poursuit son engagement au profit d’IRINI.

PROCHE ET MOYEN ORIENT

FFEAU : activités opérationnelles

Dans la nuit du 19 au 20 février, les frégates multi-missions françaises (FREMM) ont détecté des attaques multiples de drones en provenance du Yémen dans leurs zones de patrouille respectives dans le golfe d’Aden et dans le sud de la mer Rouge. Deux drones ont été engagés et détruits.

Dans la nuit du 21 au 22 février, une frégate multi-missions française (FREMM) a détecté des menaces multiples de drones en provenance du Yémen. La frégate s’est repositionnée pour protéger le trafic commercial et a dû engager et détruire deux drones en légitime défense.

Ces actions contribuent à la sûreté maritime, du canal de Suez jusqu’au détroit d’Ormuz, et participent à la défense de la liberté de navigation, objectif de l’opération EUNAVFOR ASPIDES lancée le 19 février par l’Union européenne sous commandement grec.

Les frégates françaises poursuivent leur mission de sécurisation et d’appréciation autonome de situation de la mer Rouge au détroit d’Ormuz. Elles contribuent ainsi au maintien de la sûreté maritime dans la zone et à la liberté de navigation dans la zone. Elles ont notamment mené des accompagnements au profit des navires de commerce en transit dans la zone.

La mer Rouge est une artère commerciale vitale. L’Union européenne a mis en place l’opération ASPIDES, sous commandement grec. Celle-ci vise à garantir la sûreté maritime de Suez à Ormuz, en pleine conformité avec le droit international, pour permettre la reprise du trafic maritime dans des conditions sûres.

La participation de la France à l’opération ASPIDES s’inscrit dans l’action résolue et continue de la France dans la zone nord de l’océan Indien.

FFEAU : activités opérationnelles

Alors que les eaux du Golfe Arabo-persique sont, avec celles de la mer Noire, parmi les plus régulièrement confrontées à la menace et la prolifération de mines de haute technologies et à la persistance de champs minés, un détachement de plongeurs démineurs est actuellement déployé au Sultanat d’Oman afin de plusieurs réaliser plusieurs activités de coopération et d’entrainement.

Ce déploiement illustre l’action continue de la France pour la liberté de navigation et la stabilité régionale, dans le respect du droit international et du droit de la mer.

FFEAU : activités opérationnelles

Du 30 janvier au 15 février, 3 Rafale de la base aérienne 104 ont participé à l’exercice Spears of Victory, en Arabie saoudite. Cet exercice multinational visait à entraîner les armées de l’Air de 9 pays et ainsi accroitre leur interopérabilité en réalisant un entraînement de haut niveau dans un environnement complexe.

Au cours de cet exercice, les 3 Rafale de l’Armée de l’Air et de l’Espace ont effectué 27 vols pour un total de 45 heures de vol. Cet exercice international d’ampleur a regroupé 9 nations dont l’Arabie saoudite, la France, la Grande-Bretagne, la Grèce, Bahreïn, le Qatar, les Emirats arabes unis, Oman et Pakistan.

CHAMMAL : activités opérationnelles

Cette semaine, les Rafale de la Base Aérienne Projetée au Levant ont poursuivi leurs actions contre Daech en effectuant 11 sorties aériennes pour un total de 46h de vol. Ces vols s’effectuent dans l’ensemble du spectre des missions aériennes : défense et surveillance de l’espace aérien (DCA), de prise d’alerte Close air support (CAS) et de reconnaissances menées au Moyen-Orient au profit de la Coalition.

Méditerranée orientale : permanence du dispositif

Les armées françaises maintiennent un dispositif maritime cohérent en Méditerranée orientale. Dans ce cadre, la Frégate multi-missions (FREMM) Provence poursuit sa patrouille, contribuant ainsi à l’appréciation autonome de situation de la France. Elle a également réalisé des exercices aéromaritimes avec les forces armées chypriotes.

La présence de la Provence est renforcée par le déploiement depuis le début du mois de janvier d’un Atlantique 2 à La Sude. Plusieurs vols ont été effectués, sous contrôle opérationnel national, de MARCOM et d’AIRCOM.

AFRIQUE

Golfe de Guinée – CORYMBE : lutte contre les trafics illicites

Le Patrouilleur de Haute-Mer (PHM) Commandant Bouan a fait escale à Monrovia, au Libéria, du 11 au 14 février.

Plusieurs actions de coopération avec les forces locales ont été menées. Ainsi, le Commandant Bouan a servi d’objectif fictif aux garde-côtes libériens, qui sont montés à bord pour un exercice de visite, sur le thème de la lutte contre le narcotrafic. Cette séquence se solde par un fructueux partage d’expérience entre partenaires.

En lien permanent avec les Centres de Commandement des Opérations Maritimes (COM) d’Abidjan, d’Accra et de Lomé, la patrouille orientée vers la lutte contre la pêche illégale a signalé aux partenaires plusieurs bateaux de pêche présentant des irrégularités.

INDO-PACIFIQUE

FAZSOI : activités opérationnelles

Le 13 février, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain a procédé au contrôle d’un boutre en haute mer dans le nord du canal du Mozambique. Cette opération menée dans le cadre de la mission de lutte contre le narcotrafic dans la zone sud de l’océan Indien a permis la saisie de plus de 1,6t de méthamphétamine, détruite en mer.

Lors de sa patrouille dans l’océan Indien, le patrouilleur Le Malin a pu réaliser une escale au port de Tanga (Tanzanie) du 9 au 13 février 2024, une première pour un bâtiment de la Marine nationale, permettant d’ouvrir le dialogue avec les forces en présence et d’envisager par la suite des opérations de coopération.

Après une patrouille active de près de 2 semaines, la Frégate de surveillance Floréal a fait escale du 13 au 16 février aux Seychelles.

Cette escale a permis d’échanger sur les enjeux partagés par les forces armées françaises et seychelloises dans la zone sud de l’océan Indien. La FS Floréal a bénéficié dès son appareillage du soutien d’un vol de Dornier seychellois.

FANC - COPE NORTH : coopération opérationnelle

Depuis le 5 février, un A400M Atlas en provenance d’Orléans et un équipage Casa CN-235 des Forces armées en Polynésie française (FAPF) renforcé par du personnel des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) sont intégrés à l’exercice Cope North 24, sur la base aérienne Andersen de l’United States Air Force (USAF), à Guam. Engagé au profit de la coalition internationale, aux côtés d’appareils américains, australiens, japonais ou encore coréens, le détachement français rassemble, à cette occasion, près de 70 aviateurs.

Nation riveraine et souveraine du Pacifique, la présence permanente de la France dans la zone contribue au maintien de l’activité opérationnelle dans le Pacifique. Elle y mène des opérations de type Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR), de protection des populations françaises, de protection des approches ou encore de contrôle des trafics illicites et de la liberté de circulation.

AMERIQUES

FAG : activité opérationnelle

Du 30 janvier au 8 février 2024, le 3^ème régiment étranger d’infanterie (3REI) des forces armées en Guyane a mené l’opération « CRABE ». Cette manœuvre a vu pour la première fois le déploiement des véhicules chenillés HT 270 dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal. L’objectif était de planifier et de conduire une opération en y associant ces nouveaux véhicules chenillés utilisés lors de l’opération TITAN de protection du centre spatial guyanais.

Directement insérés dans la manœuvre tactique, les HT 270 ont permis d’assurer un soutien logistique mobile et rapide aux légionnaires progressant à pied, améliorant ainsi l’efficacité opérationnelle sur le terrain. Démontrant une grande plus-value tactique , l’usage de ces véhicules a permis aux militaires d’obtenir un bilan conséquent lors de cette opération : plusieurs matériels destinés à l’extraction d’or, campements, antennes de télécommunications, armements, groupes électrogènes et quads ont été découverts, saisis puis détruits.

FAG : coopération opérationnelle

Le 11 et le 13 février, une délégation des forces armées en Guyane (FAG) s’est rendue au Suriname et au Guyana pour développer la coopération en matière de lutte contre la pêche illégale.

Les échanges ont abouti à la rédaction d’un relevé de conclusions concrètes visant à renforcer la coopération en matière de lutte contre la pêche illégale. La délégation française s’est ensuite rendue au Guyana afin de rencontrer les garde-côtes et la Direction des pêches. Leurs échanges fructueux ont permis de poser les bases d’une coopération.