Dans un premier temps, les cavaliers français ont coopéré avec leurs homologues roumains au travers d’un entraînement axé sur le combat offensif, puis défensif. Les deux unités se sont ensuite affrontées lors d’une séquence de 48 heures. Appuyé par des renforts génie et artillerie du Battlegroup, l’escadron français devait s’emparer d’une position défendue par l’escadron roumain. Les escadrons ont ensuite inversé les rôles leur permettant ainsi d’aborder les deux aspects du combat.

Afin de tester les différents niveaux d’interopérabilité, les commandants d’unité français et roumains ont intégré, au sein de leur escadron, deux pelotons de chars roumains pour l’unité française et un peloton de chars Leclerc pour l’unité roumaine. Cet exercice vient renforcer la permet d’entretenir et de renforcer l’interopérabilité entre les unités françaises et roumaines, contribuant ainsi à rendre crédible la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe.

En réaction à l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la France a organisé, sous court préavis, le déploiement de la mission AIGLE en Roumanie, confirmant son statut d’allié fiable, crédible et solidaire au sein de l’Alliance. Elle est composée d’un Multinational Battle Group dont la France est nation-cadre, d’un détachement Air MAMBA et d’un élément de soutien national. Le CDBG dispose de capacités fiables, coordonnées par un élément préfigurateur d'un état-major de brigade interarmes (BFCE). La mission AIGLE comporte également un centre de management de la défense dans la 3e dimension ainsi qu'un escadron de chars Leclerc. L'ensemble de ces moyens interarmes contribuent au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc Est.