Les enquêteurs du BEA-É

La capacité d’action du BEA-É repose sur ses directeurs d’enquête, spécialement formés, ses experts et sur un réseau d’enquêteurs de première information (EPI).

Enquête tous lieux © BEA-É

Le directeur d’enquête

Le directeur d’enquête est chargé, par le directeur du BEA-É, de l’organisation et de la conduite d’une enquête.

Les enquêteurs du BEA-É sont spécialement formés aux méthodes d’enquêtes. Le processus de formation pour devenir directeur d’enquête de sécurité du BEA-É comporte plusieurs étapes : tout d’abord une formation théorique et pratique aux techniques et méthodes d’enquête. Ensuite une première enquête en qualité d’enquêteur adjoint auprès d’un directeur d’enquête expérimenté. Enfin, une enquête réalisée sous le parrainage d’un enquêteur expérimenté. À l’issue de cette phase de formation, l’enquêteur de sécurité est commissionné par le directeur du BEA-É et peut alors être désigné Directeur d’enquête.

Chaque directeur d’enquête agit en toute indépendance, dirige le groupe d’enquête constitué d’experts dans tous les domaines nécessaires aux investigations (pilote, mécanicien, médecin aéronautique, météo, etc.) et est chargé de la rédaction du rapport d’enquête de sécurité.

L'expert FOH

L’ergonome est le référent facteurs organisationnels et humains (FOH) au sein du BEA-É.

Il participe à la formation et à l’acculturation des enquêteurs aux connaissances du domaine FOH. En tant qu’expert FOH, il est un membre du groupe d'enquête. Il conseille l’enquêteur, rédige les analyses FOH et assure la liaison avec l’institut de recherche biomédicale des armées (IRBA) et les organismes spécialisés dans les domaines des facteurs organisationnels et humains.

 

L’enquêteur technique

Les sous-officiers de la cellule études et expertises techniques du BEA-É sont intégrés au groupe d’enquête et projetés sur le lieu d’un évènement aérien en tant qu’enquêteur technique.

Ils sont chargés d’apporter un soutien technique au directeur d’enquête et travaillent en coordination avec les centres d’expertises de la DGA et avec les constructeurs.

L’enquêteur de première information

Le BEA-É s’appuie sur un réseau d’une centaine d’enquêteurs de première information (EPI).

Les EPI sont issus de tous les organismes d’État possédant une flotte aéronautique. Ils sont répartis sur le territoire national, en outre-mer, en métropole, sur le porte-avions et les théâtres d’opération. Le rôle de l’EPI est de se rendre rapidement sur place afin d’effectuer les premières opérations d’enquête et de collecter le maximum d’éléments aussitôt après l’évènement et ce, quel que soit l’organisme d’appartenance de l’aéronef.

Sur la base du volontariat, les candidats EPI suivent une formation initiale au terme de laquelle ils reçoivent l’agrément du directeur du BEA-É. Pour les EPI n’étant intervenus sur aucune enquête dans les 3 ans qui suivent la formation initiale, une session de recyclage est proposée.

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