Sur l’héliport de Paris, les pilotes de l'Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), de la gendarmerie nationale, de la police nationale ou encore des sapeurs-pompiers de Paris, du Samu et de la sécurité civile, se sont rassemblés pour participer à un exercice d'interopérabilité radio, le 4 avril. La manœuvre, organisée par l’état-major interarmées du territoire national métropolitain (EMIA TN), vise à tester les équipements et les procédures permettant l’intégration des hélicoptères de l’ALAT au réseau de communication directe Sol-Air aussi bien avec les unités de la force Sentinelle qu’avec celles des forces de sécurité intérieure (FSI) et de la sécurité civile (FSC).

Joindre en phonie à courte portée

Bénéficier d’un réseau de radiocommunication partagé entre acteurs civils et militaires est un besoin identifié depuis plusieurs années, par exemple pour l'exécution des protocoles Héphaïstos, du plan Neptune et des missions de l’Alat sur le territoire national. Une fois ce besoin formalisé par le COMALAT en novembre 2022, le groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT) a développé un raccordement de terminaux au réseau de bord des hélicoptères de l’Alat.

Ce dispositif permet aux pilotes militaires de joindre en phonie, via les canaux de radiocommunication directe à courte portée, les unités militaires et civiles au sol. Suite au développement de ce dispositif et aux tests de validation technique, conduits avec succès par le GAMSTAT, ce dernier éprouve cette fois-ci le système dans un environnement réel.

Sécurisation des JOP

L’exercice a lieu à Paris, zone fortement urbanisée, avec la participation du ministère de l'Intérieur et des Outre-mer et du ministère de la Santé.