Les gagnants du challenge CoHoMa sont…
Du 16 au 23 mai avait lieu le challenge Collaboration Homme Machine (CoHoMa). Organisé par le Battle Lab Terre et labellisé par l’Agence de l'innovation de Défense (AID), la CoHoMa a invité de nombreux organismes à réfléchir sur de nouvelles capacités de combat, en s’appuyant sur des systèmes automatisés (drones et robots). Ce mercredi 29 juin avait lieu la remise des prix à l’Hôtel national des Invalides.
Ce challenge, organisé par le Battle Lab Terre en collaboration avec l'agence de l'Innovation de Défense, permet à l'armée de Terre de découvrir des projets industriels innovants mais aussi aux industriels de se rendre compte des besoins militaires en se confrontant à la réalité du terrain.
En participant à ce challenge, les candidats contribuent pleinement aux réflexions portées par la Task force Vulcain, lancée par l’armée de Terre en 2021. CoHoMa ambitionne de tirer parti des possibilités offertes par l’innovation robotique afin de produire une rupture opérationnelle sur le champ de bataille à l’horizon 2040.
Mercredi 29 juin a eu lieu la remise des prix à l’Hôtel national des Invalides pour trois équipes du challenge.
1er prix - Squadbot (Arquus, Squadrone System, Angatec)
La solution s’articulait autour de 3 opérateurs : un chef tactique et deux opérateurs satellites (un qui gère la navigation des UAVs via waypoints et un autre qui télépilote le robot). Étaient déployés deux drones Apach de Squadrone, un robot chenillé TEC800 d’Angatec et le Battle Management System d’Arquus afin de fédérer les données remontées par les satellites.
2e prix - Alérion (Alerion, Mines Nancy, TT géomètres experts )
La solution s’appuyait sur 3 opérateurs embarqués, un chef tactique, deux pilotes (UAVs et chien robot militarisé de Ghost Robotics), mais également, deux opérateurs en base arrière (un pour gérer la télétransmission de données et un autre pour le pilotage du gros satellite aérien quadri-rotor). Étaient déployés un DJI matrice 600 pour la cartographie Lidar, deux mavic 2 Pro (pour la désactivation au contact et la lecture de QR codes), et un gros drone quadri-rotor S500 (maison) pour apporter une capacité de calcul et de mise en réseau pour faire vivre le système.
3e prix : Polytech Montpellier
Deux satellites aériens ont été déployés, un DJI Phantom et un DJI Mavic, plus un drone terrestre type chien robot Unitree. L’équipe était composée de six opérateurs : un opérateur pour le drone terrestre, un chef tactique qui centralise les informations remontées par les satellites dans son IHM, un opérateur dédié à la rédaction des comptes-rendus, un autre chargé de la communication des comptes-rendus vers le PC, et enfin, deux opérateurs pour les deux UAVs.
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