L’Action sociale des armées

L’Action sociale des armées participe à l’amélioration des conditions de vie professionnelle et personnelle des ressortissants militaires et civils du ministère des Armées, en activité ou à la retraite et de leurs familles. A cette fin, elle organise des prestations individuelles ou collectives, préventives ou curatives, en complément des dispositifs de droit commun.

Guide du blessé © Minarm/SGA/COM

Le rôle des assistants de service social

L’accompagnement social est réalisé par les assistants de service social, professionnels diplômés d’Etat et soumis au secret professionnel. Ils interviennent dans des domaines tels que la famille, la santé, le budget, le logement, l’emploi permettant ainsi de compenser les sujétions professionnelles. Ils assurent le soutien social des ressortissants, et plus particulièrement de ceux qui viennent à se trouver dans une situation accidentellement critique, source de difficultés familiales, personnelles et professionnelles.

L’implantation du réseau social permet aux assistants de service social d’effectuer un accompagnement de proximité, notamment en se déplaçant au domicile des personnels et leur famille ; 531 assistants de service social interviennent sur tout le territoire, au sein des unités, des hôpitaux, des cellules d’aide aux blessés et au domicile des ressortissants.

En complément de l’accompagnement psycho-social assuré au profit du ressortissant et de sa famille, l’assistant de service social permet l’accès aux dispositifs du droit commun (caisse d’allocation familiale, Maisons départementales des personnes handicapées, etc.), et aux prestations ministérielles et interministérielles :

Des secours et prêts peuvent répondre aux difficultés financières qui peuvent surgir au sein du foyer. L’aide financière, sous forme de secours ou de prêt, est effectuée par l’assistant de service social, après analyse et évaluation, dès lors que la situation budgétaire le nécessite.  Ils peuvent être versés sous une forme urgente.

La prestation de soutien en cas d’absence prolongée du domicile (PSAD) est destinée aux familles du personnel absent de son foyer pour pallier les conséquences d’un départ en mission opérationnelle ou d’une hospitalisation de longue durée.

Le soutien des blessés et de leur famille

Par ailleurs, le militaire blessé ou malade en service ainsi que sa famille, peuvent bénéficier de dispositifs spécifiques.

Lorsqu’un militaire est blessé, les assistants de service social de la formation ou du secteur géographique, immédiatement prévenus, prennent contact avec la famille (au sens large, les conjoints, enfants, ascendants, fratrie, etc.). Ils assurent un accompagnement en étroite collaboration avec le commandement, ainsi que les acteurs sociaux institutionnels et externes au ministère, apportant conseils, orientation, soutien administratif et financier et soutien psycho-social.

Un partenariat volontaire et efficace (concrétisé par un dossier unique informatisé) est mis en place avec les acteurs tels que : la CNMSS, les cellules d’aide aux blessés (terre, air, marine, SSA) et bureaux de l’action sociale de la gendarmerie, le Service de santé des armées, l’ONAC-VG et les organismes de complémentaire santé et de prévoyance, les associations, au profit des blessés OPEX.

Des aides matérielles et financières

En étroite liaison avec les dispositifs de droit commun (Maisons départementales des personnes handicapées) et institutionnels (CNMSS), l’assistant de service social, après évaluation médico-sociale, permet aux blessés et à leurs familles de bénéficier d’une :

  • aide humaine : aide-ménagère à domicile, aide familiale, etc.
  • aide matérielle : équipement du logement, aménagement du véhicule, etc.
  • aide technique : appareillage, etc.

Un séjour gratuit pour les militaires blessés OPEX et leur famille

Les militaires blessés en opérations (OPEX, faits de guerre, opérations de maintien de l’ordre, de sécurité publique ou de sécurité civile), peuvent bénéficier, ainsi que leur famille d’un séjour d’une semaine de repos dans l’un des centres IgeSA de leur choix (métropole, Corse ou département d’Outre-Mer) en pension complète, demi-pension ou location. Le lieu et la date du séjour sont choisis librement.

Des dispositifs protecteurs et des établissements spécifiques pour les enfants

Dans le cadre du statut pupille de la nation et de la protection particulière, les enfants du personnel blessé ou décédé peuvent bénéficier d’aides financières par l’action sociale et les partenaires, tel l’ONAC-VG.

Les enfants pupilles de la Nation et les enfants d’anciens militaires d’active ayant quitté l’institution pour raisons de santé, à la suite d’une maladie ou d’une blessure reconnue imputable au service sont prioritaires pour l’accès en lycée militaire (établissement d’enseignement relevant du ministère des armées).

Par ailleurs, deux établissements spécialisés de l’IgeSA situés à la Roche Guyon (95) et Sathonay (69) permettent de répondre à un éventuel besoin de soutien à la parentalité pour les enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans.

En savoir plus sur l’ensemble des dispositifs et des prestations de l’action sociale des armées ?

Contactez votre assistant de service social de proximité ou de l’hôpital d’instruction des armées et retrouvez l’ensemble des dispositifs et des prestations de l’action sociale sur le site internet e-social des armees.fr

Partager la page

Veuillez autoriser le dépôt de cookies pour partager sur