11e journée du réseau des référents achats d'innovation

Direction : SGA / Publié le : 26 mai 2023

Le 22 mai dernier s’est tenue la 11ème journée du réseau des référents achats d’innovation (réf’innov). Cette communauté rassemble une quarantaine d’acteurs du ministère des Armées mais aussi des établissements publics placés sous la tutelle du ministère. La composition hétéroclite de ce réseau permet d’engager une réflexion sur l’innovation et son acquisition et de mettre en exergue les difficultés rencontrées par chaque acteur à chaque étape du cycle d’achat.

La rencontre avait lieu à l’Innovation défense lab © Thomas Paudeleux/ECPAD/DEFENSE

David Krupka de l'AFNOR présente son projet © Thomas Paudeleux/ECPAD/DEFENSE

Le collectif "le coup d'après" présente le projet auprès de l'audience © Thomas Paudeleux/ECPAD/DEFENSE

Ces journées organisées deux fois par an s’inscrivent dans la politique ministérielle soutenant l’achat d’innovation (plan actions achats d’innovation 2021-2024) et permettent aux directions et services achats du ministère de mener une réflexion sur la diffusion de l’innovation sous tous ses aspects.

Cette journée riche en sujets a permis d’aborder :

  • La plateforme DECLIC (Bruno Hilaire - AID) :

Pourquoi parler d’un outil ? Car il est important de centraliser l’ensemble des informations en lien avec l’innovation dans un espace commun et accessible à l’ensemble du personnel du ministère. Cette plateforme développée par l’AID « a pour vocation de diffuser et d’encourager la culture de l’innovation ». Une rubrique dédiée à « l’achat d’innovation » a été intégrée afin d’expliquer et de cartographier les procédures facilitant l’achat d’innovation.

  • L’application hAPPI (Axel Van Ridder – DTPM) :

Pourquoi parler d’une application ? Ce n’est pas n’importe quelle application ! hAPPI est une boite à idée 2.0 qui a été développée par l’armée de l’Air et de l’Espace et qui a été diffusée à l’ensemble du ministère des Armées. Elle permet à toute personne du ministère de soumettre une idée sur l’application et d’être accompagnée de bout en bout dans la mise en œuvre de son projet innovant. Le réseau des réf’innov sera par ailleurs intégré en qualité qu’experts sur l’application afin d’accompagner les projets innovants sur les problématiques d’achat.

Pourquoi aborder l’ingénierie contractuelle ? La complexité des systèmes d’armes et des innovations se traduit également par la complexité contractuelle. À ce titre la DGA est l’acteur spécialiste des marchés publics complexes et d’achat de technologie avant-gardiste. Le partage d’expériences et des nouvelles méthodes de contractualisation à l’ensemble des directions et services achats est essentiel.
 

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  • Le legal design (Maitre Sophie Lapisardi – Lapisardi Avocats) :

Pourquoi aborder le legal design ? À l’ère de « l’infobésité » et du marketing, la transmission des informations se focalisent sur l’utilisateur final. Pour les PME disposant d’une faible ressource humaine et d’un temps restreint, il est important de simplifier l’accès à ces dernières à la commande publique. Cette simplification passe également par une amélioration de la perception de l’information transmise dans le cadre des marchés publics.

  • La lowtech (Philippe Bihouix – AREP) :

Pourquoi présenter la lowtech ? La lowtech est une démarche d’innovation qui se traduit par des technologies d’une complexité inférieure et dont l’accessibilité est universelle. La démarche de la lowtech prend en compte les enjeux environnementaux et la transition écologique de l’extraction de la matière première, à l’énergie consommée pour la fabrication de la solution jusqu'à la fin de vie du produit.

  • Le soldat lowtech (Armasuisse et le collectif « le coup d’après ») :

Pourquoi aborder le soldat lowtech ? Depuis le début de la guerre en Ukraine, le retour des conflits de haute-intensité gagnent en probabilité. L’exploration d’autres pistes notamment celle de la lowtech est importante. Dès lors, l’Armasuisse et le collectif « le coup d’après » ont abordé dans le cadre de leur exposé, la question suivante : « Dans quelle mesure la lowtech peut nous aider à garantir une résilience individuelle et collective dans un contexte de défense, à l’échelle du soldat et de son groupe ? ».

  • Les enjeux liés aux normes volontaires et obligatoires (David Krupka – AFNOR et l’ingénieur en chef Freyheit - CND)

Pourquoi présenter les normes obligatoires et les normes volontaires ? « La norme est un document technique de référence utilisé dans les relations entre acteurs économiques (contrats privés ou marchés publics). Elle permet de définir un langage commun, d’homogénéiser des pratiques, d’assurer la compatibilité technique et de favoriser le développement des innovations ». Aujourd’hui une grande majorité de normes sont des normes volontaires ce qui facilitent l’émergence de l’innovation tout en assurant un référentiel technique. Dans ce contexte, des réflexions seront conduites afin d’encourager les variantes dans les marchés publics.

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