Du 11 au 20 mai 2022, un sous-groupement logistique du groupement tactique désert logistique (GTD LOG) Phénix a escorté un convoi de 75 véhicules civils, entre la plateforme opérationnelle désert (PfOD) de Gao et la base opérationnelle avancée (BOA) de Ménaka. Ce convoi a permis le désengagement d’une centaine de conteneurs et d’une vingtaine de véhicule des détachements tchèques et italiens de la task force TAKUBA.

Au total, ce sont plus de 130 camions civils qui ont permis l’acheminement de près de deux milliers de tonnes hors du Mali, sous la surveillance des Mirage 2000 de la BAP de Niamey.

Par ailleurs, un sous-groupement commando de la force Barkhane a mené une opération de contrôle de zone autour de la RN 20 entre In Ekar et Ansongo, et à l’est de la RN 17 dans la région de Fafa.

Le samedi 21 mai, la force Barkhane est intervenue au Burkina Faso, à la demande du partenaire burkinabè, alors que le détachement militaire de Bourzanga était attaqué par plus de 200 terroristes qui tentaient de s'emparer et de détruire un poste militaire.

L’engagement en urgence d’une patrouille de Mirage 2000 en provenance de la base aérienne de Niamey, combinée à la riposte des forces armées burkinabè, a permis de faire échouer cette attaque majeure et de mettre en fuite les terroristes.

La force Barkhane reste déterminée à poursuivre le combat contre les groupes armés terroristes avec ses alliés sahéliens, européens et nord-américains.

Le 22 mai 2022, le TG JEANNE D’ARC, composé du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et de la frégate type LA FAYETTE (FLF) Courbet a procédé à la saisie de près de 2 tonnes de cocaïne sur un navire de pêche dans le golfe de Guinée.

Intégrés à l’opération CORYMBE depuis le début du mois de mai, ils ont été mobilisés durant plus de deux jours dans le cadre d’une opération de lutte contre le narcotrafic. 

Le 21 mai, ils ont localisé un navire suspecté de trafic de stupéfiants.

Les Rafale de la BAP au Levant poursuivent leurs actions contre Daech en contribuant aux opérations de défense et surveillance de l’espace aérien (DCA) et de prise d’alerte Close air support (CAS).

Depuis son appareillage de la base navale des Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU) le 17 mai, la frégate type La Fayette (FLF) Surcouf poursuit sa patrouille dans le Golfe, le détroit d’Ormuz et la mer d’Arabie au profit de l’opération AGÉNOR, volet militaire de l’initiative politique European-led maritime awareness in the straight of Hormuz (EMASOH).

Depuis le 20 mai, la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin est engagée dans l'exercice MARE APERTO au sein de la task force 705, organisée autour du porte-aéronef italien Cavour.

L’exercice MARE APERTO regroupe 42 bâtiments, 22 aéronefs et plus de 4 000 marins de 7 nations. Il s’agit d’un exercice de préparation opérationnelle interarmées et interalliés autour d’une opération amphibie de grande ampleur en environnement contesté. 

Le 14 mai a eu lieu une nouvelle relève de l’équipage et de l’ATL 2, désormais au standard 6, stationné à La Sude.

Il s’agit de la seconde relève depuis mi-avril, dans la continuité de la présence de détachements ATL2 en MEDOR (Paphos) et en MEDCENT (La Sude) depuis février 2022, en soutien de la mission CLEMENCEAU 22.

Depuis le début de l’année 2022, les détachements ATL2 successifs en Méditerranée cumulent plus de 65 missions opérationnelles, pour un total de 400 heures de vol.

En parallèle, le détachement ATL2 apporte un soutien régulier à l’opération EUNAVFORMED IRINI.

Le 20 mai, dans le cadre de son déploiement en Méditerranée orientale, la Frégate multi-missions (FREMM) Auvergne a participé à l’exercice multinational de gestion de crise ARGONAUT 2022.

Organisé annuellement par la République de Chypre, ARGONAUT 2022 réunit près d’une vingtaine d’États partenaires, dont la France, les États-Unis, le Royaume-Uni, la Grèce et l’Italie.

L’exercice comprend un volet militaire. Il est organisé autour d’un scénario de gestion d’un flux de ressortissants évacués dans la région en cas de crise.

La présence navale française, quasi permanente en Méditerranée orientale, est un gage de réactivité en cas de crise sécuritaire dans la zone.

Le lundi 23 mai, la frégate française a rejoint plusieurs bâtiments américains - les USS Kearsarge, Gravely et Gunston Hall - ainsi que la frégate allemande Sachsen pour participer à l’opération NEPTUNE SHIELD, au large de l’Estonie et de la Finlande.

Jusqu’au 19 mai, le Chasseur de mines tripartite (CMT) Cassiopée, intégré au sein de la TG 441.03 (Standard NATO mine coutermeasures maritime groupe 2), a pris part à l’opération OTAN de lutte contre les mines historiques, OPEN SPIRIT 22, avec les marines belge, estonienne, lituanienne, néerlandaise et norvégienne.

Sur la base aérienne d’Ämari, en Estonie, la mission d’enhanced Air Policing se poursuit et est renforcée par des entraînements interalliés hebdomadaires.

Cette semaine a été marquée par le déclenchement de trois alertes des Mirage 2000-5F, les 20 et 24 mai à deux reprises, pour reconnaître, respectivement 3, 2 et un aéronefs d’origine russe, au-dessus de la mer Baltique. Ces interactions ont été professionnelles et ne démontrent pas de changement de posture particulier.

Les Rafale de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) poursuivent leurs missions de surveillance et de défense aérienne au-dessus de la Pologne et de la Roumanie, soutenus par les avions ravitailleurs C135 et A330 Phénix. Les moyens aériens français participent également à l’appréciation de la situation aérienne en Ukraine.

Ainsi, du 19 au 24 mai, ont été conduites :

• 4 missions Combat air patrol (CAP) par les Rafale de l’AAE au-dessus de la Pologne ;
• 4 missions de ravitaillement par les avions ravitailleurs français (2 au profit des partenaires de l’Alliance) dont 3 au-dessus de la Pologne et 1 au-dessus de la Roumanie.

Parallèlement, une partie du bataillon est entré dans la phase la plus dense depuis son engagement en Roumanie, en déployant un poste de commandement tactique dans le cadre de l’exercice SCORPION LEGACY. Se tenant du 22 mai au 4 juin, cet exercice interallié rassembla près de 2 000 militaires français, roumains, portugais, américains, polonais et italien, sous les ordres de la Multinational brigade-South east.