Un second convoi a également été escorté par le GTD LOG, du 1er au 5 juillet.

Plus de 150 conteneurs ont ainsi été acheminés vers Niamey dans le cadre de la préparation du transfert de la PfOD de Gao.

Le centre de détection et de contrôle mobile Giraffe, permet la détection et l’identification d’aéronefs ainsi des contrôles si nécessaire en prenant liaison par radio. Ces opérations viennent compléter celles de l’équipe de la tour mobile de campagne (TMC) en charge d’aiguiller les avions et hélicoptères qui transitent par l’aéroport de Gao.

La véritable plus-value du système Giraffe réside dans la protection aérienne de la PfOD. Son radar performant lui permet d’avoir une vision précise de tout objet volant à 100 kilomètres autour de la PfOD. En cas de violation de l’espace aérien de la PfOD, le Giraffe est capable de fournir des renseignements précieux à l’artillerie sol-air dans l’acquisition d’une cible en vue de sa destruction.

Dimanche 3 juillet, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme a embarqué près de quarante élèves de l’école Navale à Vocation Régionale (ENVR) de Tika en Guinée équatoriale pour une journée d’instruction en mer. En provenance de 12 pays d’Afrique, les stagiaires ont pu assister à des formations sur la sécurité à la mer.

Après cette mission au large de la Guinée équatoriale, la Somme poursuit ses patrouilles en direction de Lomé au Togo pour y conduire de nouvelles périodes d’instructions opérationnelles.

• AGÉNOR – activités opérationnelles du Surcouf et de l’ATL2

Toujours engagée dans l’opération AGENOR dans le but d’assurer la surveillance de la navigation maritime, la frégate de type LA FAYETTE Surcouf est actuellement en relâche opérationnelle sur la base navale des Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU) depuis le 3 juillet et ce jusqu’à la passation de commandement du FHQ AGENOR entre le Belgique et l’Italie le 6 juillet avant de repartir en mission.

• CONFIANCE – bilan du déploiement de l’Améthyste et du Loire

De janvier à juillet 2022, la France a déployé le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Améthyste en océan Indien, appuyé par le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire.

Cette mission, baptisée CONFIANCE, réaffirme le caractère stratégique de l’océan Indien pour la France, nation et puissance riveraine de premier plan.

La mission a permis de consolider, d’une part, notre appréciation autonome de situation et, d’autre part, la coopération avec plusieurs de nos partenaires majeurs, en particulier l’Inde et les Émirats arabes unis. Le SNA Améthyste a notamment conduit plusieurs séquences de préparation opérationnelle conjointe dans le domaine de la lutte anti-sous-marine avec ces deux partenaires, au travers des exercices VARUNA (Inde) et TIGER EEL (ÉAU).

• FINUL : Transfert d’autorité du SNR français

Le 4 juillet 2022 a eu lieu le transfert d’autorité du Senior National Representative français de la Force intérimaire des Nations-Unies au Liban (FINUL).

• MEDCENT – La FREMM Languedoc intégré au CSG-8

Après avoir appareillé le 1er juillet de La Valette (Malte), la FREMM Languedoc a rejoint la Méditerranée centrale et intégré le Carrier Strike Group n°8, le groupe aéronaval du porte-avions USS Harry S. Truman.

• MEDCENT/MEDOR – Surveillance maritime de l’ATL2

Depuis le 9 juin, l’équipage de l’avion de patrouille maritime ATL2 est déployé sur la base aérienne de Chania en Crête, depuis laquelle il est régulièrement engagé pour des missions de surveillance maritime en Méditerranée et dans les eaux territoriales bulgares et roumaines, alternativement sous commandement national ou de l’OTAN.

• MEDOR – La FREMM Provence poursuit son déploiement au sein du SNMG2

Après quelques jours de relâche opérationnelle à Haïfa en Israël, la FREMM Provence a repris ses patrouilles en Méditerranée orientale.

• Atlantique Nord : la FREMM Bretagne poursuit son déploiement

Après une relâche opérationnelle en Norvège du 27 juin au 1er juillet, la Frégate multi-missions (FREMM) Bretagne, accompagné de son hélicoptère Caïman Marine, poursuit sa patrouille en Atlantique Nord dans le cadre de sa mission NARVAL.

• Atlantique Nord-Ouest : Le PSP Fulmar se rend au Groenland pour participer à l’exercice interalliés ARGUS

Le patrouilleur de sécurité publique (PSP) Fulmar, parti de Saint-Pierre-et-Miquelon le 26 juin, est arrivé à Sisimiut au Groenland. L’objectif de cette escale au Nord du cercle polaire est de préparer l’exercice ARGUS 2022.

• Estonie : mission eFP – LYNX

Le SGTIA LYNX poursuit sa préparation opérationnelle dans le cadre de son intégration au sein du bataillon multinational de l’enhanced Forward Presence (eFP).

La compagnie du 7e bataillon de chasseurs alpins et ses appuis artillerie et génie se sont entraînés sur les camps de Soodla et Klooga avec pour objectif de renforcer la coordination au sein du sous groupement et de le préparer à des manœuvres de plus grande ampleur avec les alliés britanniques et danois.

Parallèlement, sur le camp de Tapa, les tireurs d’élite danois et français du Battle Group ont participé à une séance de tirs en commun, renforçant ainsi l’interopérabilité entre les deux nations et favorisant la cohésion entre les dragons de Jutland et les chasseurs alpins.

Au bilan, du 30 juin au 6 juillet, les Mirage 2000-5F ont effectué :

• 6 sorties sur alerte d’entraînement tango scramble ;
• 2 sorties sur alerte réelle alpha scramble ;
• 2 missions de surveillance aux frontières (border patrol).

Les Mirage 2000-5F ont également conduit quatre missions dans le cadre du dispositif OTAN enhanced Vigilance Activites (eVA), en Pologne, les vendredi 1er et dimanche 3 juillet.

Ainsi, du 30 juin au 6 juillet, ont été assurées :

• 2 missions Combat Air Patrol (CAP) réalisées par les Rafale de l’AAE en Pologne ;
• 6 missions ravitaillement menées par les avions ravitailleurs français lors des missions de défense aérienne (dont 4 au profit des partenaires otaniens) ;
• 1 mission de détection et de contrôle par E-3F Awacs en Roumanie.

Parallèlement, le détachement du génie (DETGEN) basé à Cincu poursuit ses travaux d’aménagement et d’agrandissement du camp en vue d’accueillir, à terme, 1 000 hommes. Les sapeurs français, roumains et néerlandais travaillent de concert. Les chantiers progressent conformément à la planification.