Sous la direction du génie militaire tchadien de la direction des infrastructures de l’Office du génie militaire et de la production (OGEMIP), les travaux ont débuté par la construction d’un check-point. Le détachement a bâti deux murs le long de la route, mis en place des chicanes mobiles et érigé un poste de combat lourd permettant la défense de l’ouvrage.

Les militaires tchadiens et les sapeurs français ont ensuite construit des postes de combats secondaires. Les Engins du génie rapide de protection (EGRAP) du GTIA ont été particulièrement utiles pour niveler le terrain et remplir les gabions (« bastion-wall »). Enfin, des fossés anti pick-up ont été réalisés et un réseau de barbelés a été mis en place pour éviter toute intrusion.

Une inauguration officielle a eu lieu le 30 avril en présence du général commandant la province du Logone oriental et du colonel commandant le GTIA. Cette action de partenariat militaire opérationnel (PMO) a permis aux militaires tchadiens et français de mettre en œuvre conjointement leur savoir-faire dans le domaine du génie militaire et de consolider leur interopérabilité.

Les armées françaises continuent ainsi, à travers la conduite de ce type d’action de PMO, à proposer un appui adapté et évolutif aux forces armées des pays de l’Afrique de l’Ouest, en fonction des besoins qu’ils expriment.

Le dispositif des éléments français de partenariat au Sahel repose sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la Bande sahélo-saharienne (BSS). Les 3 000 militaires français les appuient dans la lutte contre les groupes armés terroristes aux côtés de leurs partenaires européens et nord-américain.