Le 15 mai, près de 70 parachutistes nigériens et français ont été largués depuis deux aéronefs avant de s’infiltrer, sur plusieurs kilomètres, jusqu’à un ancien Poste militaire renforcé (PMR) inoccupé par les FAN depuis deux ans.

À la suite d’une attaque meurtrière menée le 9 janvier 2020 et revendiquée par l’État islamique au Sahel, les FAN n’avaient pas été mesure de maintenir une présence dans la zone. Cet espace d’opération étant propice aux actes de prédation par des groupes armés terroristes, la reconnaissance et la prise du poste par les militaires nigériens et français, bénéficiant d’un appui aérien français, ont permis de reprendre pied dans la zone, en surprenant l’ennemi et son réseau d’informateurs.

Les parachutistes nigériens ont mené cette opération après deux semaines de formation complémentaire aux techniques de saut opérationnel, effectuée à la demande du chef d’état-major tactique de l’opération nigérienne ALMAHAOU. Les militaires nigériens ont ainsi immédiatement mis en pratique leur qualification aux procédures et au matériel parachutiste français.

Les éléments français de partenariat restent engagés au Niger, dans le cadre d’un partenariat de combat avec les Forces armées nigériennes (FAN) dans la lutte contre les groupes armés terroristes, et conservent une proximité avec la zone des Trois frontières. Près de 1 500 militaires constituent les éléments de partenariat français au Niger engagés aux côtés des FAN.