ORION – Les armées françaises démontrent leur capacité d’entrée en premier

Direction : Opérations / Publié le : 28 février 2023

Dans le cadre de la phase 2 de l’exercice ORION (O2), les armées françaises ont montré leur capacité d’entrée en premier sur un théâtre d’opérations en conduisant de manière combinée une opération aéroportée d’envergure et une opération de débarquement amphibie.

ORION – Les armées françaises démontrent leur capacité d’entrée en premier

Pour garantir le réalisme de cet entraînement à grande échelle, un scénario fictif mais crédible a été adopté pour l’exercice ORION. La mission : rétablir la sécurité dans le pays ARNLAND, affaibli après une déstabilisation par la milice TANTALE, soutenue par l’Etat voisin MERCURE. En réponse à la dégradation de la situation, la France déploie son Échelon national d’urgence (ENU), dont le 1er échelon est armé d’une puissante composante aérienne, navale, et de deux brigades parachutiste et amphibie. Pour garantir sa capacité de réaction autonome aux crises, la France dispose en permanence d’un ENU en alerte, permettant notamment de constituer une force interarmées de réaction immédiate de plusieurs milliers d’hommes projetables à 3 000 kilomètres de la France, sur très court préavis.

Après une phase de modelage de l’ennemi menée au travers d’une campagne de ciblage et de frappes aériennes et maritimes destinée à conquérir la supériorité aérienne et aéromaritime, ainsi que d’actions menées dans les champs cybernétique et informationnel, la force ORION a conduit une opération aéroportée d’envergure. Plusieurs centaines de parachutistes ainsi que du matériel ont été largués dans la région de Castres les 25 et 26 février. Après avoir repoussé les éléments ennemis présents dans la zone, les parachutistes ont sécurisé l’APOD de Castres (Airport of Debarcation) afin de permettre le largage des moyens complémentaires de la force et du fret.

Une opération de débarquement amphibie a alors été menée dès le 26 février afin de s’emparer d’un deuxième point d’entrée pour déstabiliser les milices Tantale. Menée depuis deux porte-hélicoptères amphibies de la Marine nationale, cette opération a permis le débarquement d’un groupement tactique embarqué en deux points distincts, sur les ports de Sète et Frontignan. Confrontés à la Force adverse (FORAD), les combattants débarqués ont été immédiatement engagés au contact de l’ennemi, afin d’étendre la profondeur du dispositif et sécuriser le déploiement des moyens lourds du Groupement tactique embarqué (GTE).

Cette séquence de projection de puissance et de projection de forces a montré la réactivité et l’agilité de la force Orion. À présent établie en Arnland, elle peut entamer la phase de conquête et de contrôle de la région déstabilisée afin de sécuriser les populations et stopper les actions des milices Tantale.

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

ORION – Les armées françaises démontrent leur capacité d’entrée en premier

ORION – Les armées françaises démontrent leur capacité d’entrée en premier

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