CHEBEC 23 a débuté par une première phase à quai, durant laquelle les marins français et marocains se sont entraînés aux différentes luttes opérationnelles : lutte sous la mer, anti-aérienne, anti-surface. Des plongées ont également eu lieu entre le groupe de plongeurs démineurs (GPD) de la Méditerranée et les commandos marocains.

Lors de la seconde phase, en mer, les deux partenaires ont effectué plusieurs exercices de coopération commandés successivement par les deux navires. Ils ont notamment réalisé un exercice d’assistance en mer par hélicoptère, les deux frégates disposant d’hélicoptères Panther, avec simulation d’un feu et d’un blessé sur le La Fayette avec en renforts de pompiers marocains. Des exercices d’action de l’Etat en mer ont été menés de nuit comme de jour, impliquant des visites et des enquêtes de pavillon entre les marines française et marocaine. Les équipages ont également pu s’entraîner au tir de 100mm sur cible. L’ACO s’est conclue par un exercice de défense aérienne au large des côtes marocaines avec la participation d’avions de chasse marocain et d’un avion Falcon français, avant que la frégate La Fayette ne réalise une relâche opérationnelle à Tanger.

CHEBEC 23 a permis aux marins marocains et français d’entretenir leurs savoir-faire opérationnels et leur interopérabilité. Cette séquence a renforcé l’expertise des deux partenaires engagés dans les domaines de la sécurité maritime et de l’action de l’Etat en mer. Par cette séquence opérationnelle, les armées françaises ont réaffirmé leur engagement pour la sûreté de la Méditerranée.