Dans un premier temps, des tireurs de précision se sont infiltrés pour recueillir les renseignements nécessaires, permettant au Centre Opérationnel de préparer efficacement l'assaut. Dans un second temps, la cavalerie légère, équipée d'un AMX 10RC en lisière de forêt, a tiré des obus sur des positions ennemies. Une fois le champ de bataille contrôlé, la section du génie a sécurisé le périmètre permettant aux fantassins de traverser en toute sécurité pour rejoindre les tranchées. Cette séquence a permis de démontrer la coordination entre les différentes unités participantes.

L’assaut s’est achevé après un combat intense dans les tranchées. Cette partie impliquait un réseau complexe avec des ramifications s'étendant sur un kilomètre carré. Saisissant chaque opportunité pour bousculer l'ennemi, les alliés ont démontré leur capacité à travailler de manière coordonnée.

Cet entraînement témoigne de l'engagement du SGTIA français à maintenir un haut niveau d’engagement opérationnel et à préparer ses soldats à faire face à des défis complexes sur le terrain. Cette séquence a contribué à renforcer le savoir-faire et la réactivité du SGTIA. Elle illustre la volonté de la France à s’engager dans la défense du flanc Est de l’Europe, aux côtés de l’OTAN, comme allié fiable, crédible et solidaire.

Les chefs d’État et de gouvernement des Nations alliées ont décidé en 2016 à Varsovie « de renforcer encore la posture de dissuasion et de défense de l’Alliance face au nouvel environnement de sécurité ». À ce titre, la présence avancée renforcée de l’OTAN (eFP - enhanced Forward Presence) permet aux Alliés de déployer des contingents militaires dans les pays baltes et en Pologne. Cet engagement non permanent vise à renforcer la posture de défense de l’Alliance par une position dissuasive, mais non agressive. À la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, le président de la République a décidé de maintenir la participation française au dispositif eFP en projetant un sous groupement à dominante infanterie. Ce déploiement constitue le 6e engagement de la France dans la mission eFP des pays baltes depuis 2017.