La venue du groupe amphibie Jeanne d’Arc été mise à profit pour réaliser un exercice naval et amphibie conjoint de simulation d’évacuation de ressortissants sur l’île de Quiriquina, dans la baie de Talcahuano au Chili.

La première phase consistait à établir une étroite planification entre les marins du Tonnerre et du Guépratte, le groupement tactique embarqué (GTE) et les trois officiers de liaison chiliens présents à bord du Tonnerre et qui représentaient l’état-major amphibie chilien. L’objectif  était de déterminer puis répéter les savoir-faire techniques nécessaires aux manœuvres (évolutions tactiques, crossdeck, crossdock, présentation pour ravitaillement à la mer). Cette première phase s’est déroulée au large, en route vers Talcahuano avec le navire amphibie amiral de la marine chilienne, le LSDH Sargento Aldea.

La deuxième phase consistait en un assaut amphibie mené depuis les deux navires, protégés par le Guépratte, puis par la progression tactique des soldats français et chiliens dans le but d’évacuer des ressortissants. Pour y parvenir, ce n’est pas moins de 10 unités interarmées qui ont concouru aux manœuvres navales, terrestres et aériennes. Parmi elles se trouvaient la flottille amphibie et son équipe de reconnaissance de plage, les sapeurs de Marine du 6^ème Régiment du Génie, et les marsouins du RICM (régiment d’infanterie de char de marine) et enfin le2^ème RIMA ( 2^ème régiment d’infanterie de Marine). Le déploiement d’hélicoptères chiliens (Super Puma) et français (Dauphin et Gazelle) a quant lui permis d’assurer des liaisons aériennes entre le Sargento Aldea, le Tonnerre et le Guépratte.