Le médecin du Centre médical interarmées de Mayotte (CMIA) est régulièrement amené à accompagner la montée en puissance des forces malgaches grâce à des formations de secours au combat.

Une soixantaine de militaires malgaches et des légionnaires français ont participé à des séquences d’entraînement au tir, au combat en zone urbaine ou au corps-à-corps et dans le domaine du secourisme.

Ces entraînements sont particulièrement bénéfiques pour les forces armées malgaches qui sont régulièrement engagées dans des opérations de lutte contre les bandes armées qui sévissent dans le sud du pays.

Le détachement malgache a perfectionné sa maîtrise de la procédure de prise en charge d’un blessé de guerre et a pu mettre en pratique les gestes de secourisme au combat : pick & run, pose d’un garrot de fortune, réalisation d’un pansement compressif, fabrication d’un brancard rudimentaire et pose d’attelle de fortune.

Le médecin militaire français avait également pour mission de renouer les liens avec le dispensaire de Raména et l’hôpital des armées de Diego-Suarez (Antsiranana) après plus de deux ans d’interruption des échanges dus à la pandémie de Covid-19. Le déplacement a notamment permis l’actualisation des connaissances de l’environnement et des structures sanitaires de Madagascar afin d’optimiser la prise en charge médicale d’un patient miliaire du détachement en cas d’incident.

Cette action de coopération, motivée par la volonté des autorités malgaches de renforcer l’entraînement de leurs infirmiers au soutien opérationnel, participe du dynamisme du partenariat militaire bilatéral franco-malgache conduit dans une logique de co-construction.

Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme la piraterie ou l’immigration illégale, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.