Mobilisant l’ensemble de l’équipage de la FS Prairial, l’exercice a fait intervenir la brigade de protection et les marins pompiers de la base navale de Papeete, l’antenne du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale, le Groupe Régional d’Intervention Neutralisation (GRIN) et destruction des explosifs (NEDEX) de Polynésie Française et le détachement des fusiliers marins du Groupement Aéronautique Militaire (GAM) de Faa’a. L’équipe médicale embarquée du Prairial a été quant à elle épaulée par l’antenne médicale d’Arue.

Après le déclenchement d’une alerte intrusion puis d’une alerte à l’explosif, les unités ont fait face à un scénario d’attaque par des terroristes armés, couplé à une prise d’otages à bord du bâtiment entraînant un afflux massif de blessés. Cette agression fictive a mobilisé en primo-intervenant les brigades de protection du Prairial et de la base navale, qui ont été ensuite appuyées par le GRIN afin de neutraliser les explosifs présents à bord.

Neufs blessés ont été grimés afin de simuler des blessures par arme blanche ou arme à feu, et in fine, renforcer le réalisme de l’exercice. Après la réalisation des premiers gestes de secourisme au combat par les marins du bord et une fois la situation stabilisée, la mise en condition, le transfert des blessés vers une zone sécurisée de la frégate et leur prise en charge ont été réalisés par les équipes médicales.

En outre, cet exercice a souligné l’excellente coordination des moyens et procédures des FAPF œuvrant de manière concrète pour la sécurité régionale et la protection des Français.

Les 1200 militaires et civils des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie-Pacifique ». En s’appuyant sur les FAPF, la France, nation riveraine, est en capacité d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces et les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.