Nos missions

Afin d'assurer la sécurité des Français, la Marine nationale opère 365 jours par an, 24h/24, sur toutes les mers du monde. des eaux territoriales à la haute mer, elle conduit des missions de défense et de sécurité pour protéger les approches maritimes et les intérêts nationaux. Acteur central de la dissuasion nucléaire, elle intervient au plus proche des menaces et dans les zones de crise. Dissuader, protéger, connaître et anticiper, intervenir, prévenir : c'est la raison d'être de la Marine. Des missions de police des pêches jusqu'aux frappes dans la profondeur, elle dispose des moyens et des compétences pour agir sur l'ensemble du spectre et relever les défis du monde d'aujourd'hui et de demain.

French_navy_Etraco © Marine nationale

Protection

La Marine nationale agit constamment sur le littoral, en mer, sous les eaux et dans les airs, pour surveiller et protéger les approches maritimes, à travers la posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) qui regroupe l’ensemble de ses missions relevant de la défense maritime du territoire (DMT) et de l’action de l’État en mer (AEM).

Protection © Marine nationale / Défense

Protection

Action de l'Etat en Mer

Subordonnée au préfet maritime en métropole et au délégué du gouvernement outre-mer, l’AEM recouvre les missions maritimes d’intérêt public exécutées par l’État. Acteur majeur de l’AEM, la Marine fournit les moyens navals, aériens et terrestres permettant l’exercice des actions de service public et de police en mer (police des pêches, lutte contre les pollutions en mer, lutte contre les trafics illicites,recherche et sauvetage en mer, neutralisation des engins explosifs historiques).

Defense maritime du territoire

Volet militaire de la posture permanente de sauvegarde maritime, la défense maritime du territoire (DMT) vise à surveiller les approches du territoire national sur ses façades maritimes, à renseigner les autorités sur les activités suspectes ou hostiles en mer et les menaces d’origine maritime et à s’opposer aux actions menées contre le territoire depuis la mer. Sentinelle des mers, la Marine participe en permanence à la protection du territoire national et de ses approches avec ce dispositif permanent de surveillance et d’intervention mis en place sur près de 20 000 km de côtes.

Lutte antipollution

Acteur de la sécurité environnementale, la Marine nationale est en première ligne pour protéger les mers et le littoral grâce à un dispositif d’alerte permanent et à sa capacité d’intervention lors de situations extrêmes impliquant des navires en difficulté. Son centre d’expertises pratiques de lutte antipollution (CEPPOL), implanté à Brest, définit les matériels dans ce domaine, assure une veille technologique, forme et prépare ses équipes pour déployer des experts en cas de sinistre et conseiller sur les stratégies de lutte

Secours aux populations

Les moyens de la Marine sont capables de porter assistance aux populations confrontées à des situations d’urgence ou de crise. En 2020, ses porte-hélicoptères amphibies ont notamment été engagés dans les opérations Résilience et Amitié. La première pour contribuer au soutien des Français pour faire face à l’épidémie de Covid-19 en métropole et outre-mer, en transportant malades, denrées alimentaires et équipements médicaux ; la seconde pour apporter une aide matérielle à la population libanaise, touchée par l’explosion d’un entrepôt à Beyrouth

Assistance et sauvetage

La Marine sauve plus de 300 vies par an en participant aux opérations de secours aux navires et aux personnes en détresse en mer, coordonnées par les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (CROSS). Dans le cadre de la capacité nationale de renfort pour les interventions à bord des navires (CAPINAV), le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) peut notamment projeter en mer des moyens spécialisés de lutte contre les sinistres.

Dissuasion

La crédibilité de la fonction dissuasion requiert un très haut niveau d’exigence, aussi bien en matière de conception que de mise en œuvre. Elle repose sur l’existence de deux
composantes complémentaires : la composante océanique et la composante aéroportée.

La première, portée par la Force océanique stratégique (FOST), compte quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) dont un au moins est en permanence à la mer, dilué dans l’immensité des océans. L’autre volet, la force aéronavale nucléaire (FANu), est la contribution de la Marine à la composante aéroportée. Elle est mise en œuvre à partir du porte-avions Charles de Gaulle, qui embarque le Rafale Marine

FANu © Marine nationale / Défense

Intervention

La mer offre un accès privilégié aux zones de crise et permet de s’affranchir des contraintes territoriales et diplomatiques. De fait, la Marine est appelée à se déployer loin et longtemps pour assurer la défense des intérêts de la France et de ses ressortissants partout dans le monde. Avec ses moyens de projection de puissance et de force, elle intervient au plus proche des menaces, inscrit son action dans la durée et se tient prête à intervenir sans délai en cas de dégradation de la situation en mer et à terre. Bien qu’elle ait la capacité d’agir seule, elle inscrit le plus souvent son action dans le cadre de coalitions ou de coopérations multilatérales.

AEM © Marine nationale / Défense

Intervention

Projection de puissance

Le groupe aéronaval, centré sur le porte-avions Charles de Gaulle, constitue un outil souverain de projection de puissance dans la durée :son déploiement est indépendant de l’autorisation d’États tiers. Les missions Arromanches et Foch en Méditerranée orientale et dans le golfe Arabo-Persique témoignent du savoir-faire de la Marine nationale, qui a la capacité d’agir sans préavis en interopérabilité avec ses alliés européens et américains.

Projection de force

Capables d’accueillir un état-major embarqué, les porte-hélicoptères amphibies sont également à même de projeter des forces amphibies, terrestres ou aériennes. Les commandos Marine, ou « forces spéciales mer », réalisent des actions de combat ciblées : des opérations spéciales aéromaritimes, comme des assauts à la mer, de la reconnaissance, des missions de lutte contre la piraterie et les trafics, ainsi que des opérations spéciales à terre, comme la libération d’otages ou l’évacuation de ressortissants.

Focus sur le missile de croisière naval

Outil de projection de puissance, le missile de croisière naval (MdCN), embarqué et mis en œuvre par les frégates multi-missions et les nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque de classe Suffren, offre au chef des armées des options stratégiques complémentaires du groupe aéronaval. Ce missile permet à la Marine de conduire des frappes vers la terre dans la profondeur

Auvergne_CHAMMAL © Marine nationale

Prévention - Connaissance et Anticipation

Grâce aux différents moyens qu’elle déploie dans le monde, la Marine dispose de nombreux capteurs lui permettant d’entretenir sa connaissance des zones de crise potentielles et de détecter, au plus tôt, l’apparition de nouvelles tensions. Chaque unité déployée y participe, que ce soit dans les domaines électromagnétiques, acoustiques ou « image » voire humain. Dans les zones fragilisées par la piraterie ou la pêche illicite, en plus de ses interventions, la Marine fait de la prévention de crise et contribue à la sécurité maritime en organisant des formations et des entraînements au profit des marines locales.

GrandNord © Marine nationale / Défense

Partager la page

Veuillez autoriser le dépôt de cookies pour partager sur


A la une