Ingénieur Civil de la Défense : quand l’expertise sert l’engagement de service public
Les inscriptions au concours d’Ingénieur civil de la Défense (ICD) sont ouvertes du 3 juin au 8 juillet. Pourquoi s’engager dans la fonction publique ? Quel sens cela a-t-il ? Qu’est-ce qu’être ICD ? Spécialiste du numérique et de l’IT, Sabine a intégré le ministère des Armées en 1996 après avoir réussi le concours. Elle répond à ces questions.
Pouvez-vous retracer les grandes étapes de votre parcours professionnel ?
J’ai débuté ma carrière comme architecte Sécurité système d’information (SSI), puis comme directrice de projet. En 2002, j’ai réussi le concours d’ICD, ce qui m’a permis d’accéder à des postes à responsabilités, notamment au sein d’unités opérationnelles. J’ai piloté plusieurs projets à forts enjeux dans les armées, directions et services. Si je devais en retenir deux, ce serait la mise en place d’un système capable d'assurer la prise en charge des blessés sur les théâtres d'opérations, une expérience particulièrement riche et porteuse de sens, et l’accompagnement de la transformation numérique de la Direction générale de l’armement (DGA). Dans ce cadre, j’ai effectué une mobilité en province, ce qui m’a permis de renforcer ma connaissance du terrain et de diversifier mes compétences. J’occupe désormais un poste de manager et suis également adjointe à un directeur de projet, avec un parcours marqué par la mobilité, la diversité des missions et une évolution continue.
Qu’est-ce qui vous motive dans vos missions au quotidien ?
La complexité et la diversité des enjeux techniques liés à mes fonctions. J’apprécie la variété des échanges, la dimension stratégique des projets, ainsi que le niveau d’autonomie et de responsabilités confiés. C’est un environnement exigeant mais porteur de sens, aligné avec les priorités de l’État. Il permet aussi de conjuguer engagement professionnel et équilibre de vie.
Pourquoi avoir souhaité devenir ICD ?
Être ICD, c’est pouvoir intervenir aussi bien dans des missions opérationnelles que dans la maîtrise d’ouvrage, sans la logique de rentabilité propre au secteur privé. Ici, la finalité est orientée vers le soutien aux forces et aux missions de l’État. L’ICD doit faire preuve d’ouverture d’esprit, d’adaptabilité et d’un goût marqué pour les défis. Le contexte est exigeant, mais aussi très formateur. Il faut être curieux, rigoureux, avoir envie de progresser et être prêt à relever des défis techniques et humains au quotidien.
Que diriez-vous à quelqu’un qui envisagerait de passer le concours ICD et d’exercer au ministère des Armées ?
Si vous cherchez un métier stimulant, où vous pouvez conjuguer expertise technique, enjeux stratégiques et engagement au service de l’intérêt général, alors n’hésitez pas. Le concours ICD ouvre les portes d’un environnement riche, varié et profondément utile. Par ailleurs, le ministère des Armées se distingue par la richesse de ses domaines techniques, en particulier dans le numérique et la cyberdéfense. C’est aussi un environnement où l’on peut véritablement œuvrer au service de l’intérêt général. Intégrer ce ministère, c’est conjuguer excellence technique et utilité publique, dans un cadre stimulant et porteur de sens. Enfin, le ministère soutient activement l’acquisition de compétences tant techniques que managériales grâce à un réseau solide de structures de formation internes. Il offre également un cadre de travail bienveillant, ouvert, riche en diversité, et propose une vie associative, culturelle et sportive dynamique sur l’ensemble de ses sites.
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