Dans le cadre de l’exercice EAGLE ROYAL qui consistait en une campagne de tirs d’artillerie de plusieurs jours sur les rives de la mer Noire, les partenaires de la France ont déployé plusieurs unités, à l’image de la 81^e brigade d’artillerie roumaine ou de la 101^e division aéroportée américaine. Elles ont renforcé les moyens engagés par les artilleurs néerlandais et français du CDBG afin de mettre à l’épreuve leur capacité à travailler conjointement du niveau divisionnaire jusqu’à l’échelon tactique. Les postes de commandement de Capu Midia et de Bucarest ont conduit l’exercice.

Dans le cadre de l’exercice EAGLE ROYAL qui consistait en une campagne de tirs d’artillerie de plusieurs jours sur les rives de la mer Noire, les partenaires de la France ont déployé plusieurs unités, à l’image de la 81^e brigade d’artillerie roumaine ou de la 101^e division aéroportée américaine. Elles ont renforcé les moyens engagés par les artilleurs néerlandais et français du CDBG afin de mettre à l’épreuve leur capacité à travailler conjointement du niveau divisionnaire jusqu’à l’échelon tactique. Les postes de commandement de Capu Midia et de Bucarest ont conduit l’exercice.

Cette séquence de coopération opérationnelle a débuté dans un premier temps par des tirs de mortier lourds sur des objectifs terrestres. Pendant plusieurs jours, les artilleurs du CDBG ont travaillé leur interopérabilité avec les alliés grâce aux procédures de Command and Control et de déconfliction 3D de l’OTAN.

La deuxième partie d’EAGLE ROYAL reposait sur un scénario consistant en une tentative de débarquement par des unités hostiles sur les rives roumaines de la mer Noire. Les radars de trajectographie COBRA ont localisé les unités amphibies ennemies. Ils ont permis aux militaires français et à leurs partenaires de traiter ces cibles grâce à la puissance de feu des lance-roquettes unitaires et des lance-roquettes multiples HIMARS.

EAGLE ROYAL a rassemblé environ 160 soldats français du CDBG et du BFCE, structurés autour du groupement d'artillerie. Au bilan, cet exercice a illustré la crédibilité des moyens opérationnels engagés pour renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe.

En réaction à l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la France a organisé, sous court préavis, le déploiement de la mission AIGLE en Roumanie, confirmant son statut d’allié fiable, crédible et solidaire au sein de l’Alliance. Elle est composée d’un Collective Defence Battle Group (CDBG) dont la France est nation-cadre, d’un détachement Air MAMBA et d’un élément de soutien national. Le CDBG dispose de capacités fiables, coordonnées par un élément préfigurateur d'un état-major de brigade interarmes (BFCE).  La mission AIGLE comporte également un centre de management de la défense dans la 3^e dimension ainsi qu'un escadron de chars Leclerc. L'ensemble de ces moyens interarmes contribuent au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc Est.