La Surveillance radiologique

La Marine nationale, en tant que responsable d'exploitation d'installations nucléaires, procède à des mesures de radioactivité dans l'environnement de ses sites.

PA_CDG © Marine nationale / Défense

Ces mesures concernent aussi bien la radioactivité naturelle que la radioactivité artificielle. Les résultats complets de ces mesures font l'objet d'un rapport adressé annuellement aux instances de sûreté.

Le transfert de radioéléments rejetés dans l'environnement s'effectue par trois voies différentes : diffusion atmosphérique, diffusion hydrogéologique et hydrologique, diffusion marine.

Afin de contrôler l'ensemble de ces transferts, des prélèvements et des analyses sont réalisés par les laboratoires des bases navales de Toulon, Brest et Cherbourg, sur des échantillons de chaque composante de l'écosystème :

  •  surveillance du milieu atmosphérique (aérosols, gaz et eau de pluie)
  •  surveillance du milieu terrestre (eau douce, lait, végétaux et légumes)
  •  surveillance du milieu marin (eau de mer, faune et flore, sédiments).

 

Point sur la radioactivité

La radioactivité naturelle trouve son origine dans les rayons qui proviennent principalement du soleil (rayonnement cosmique - le tritium, le carbone 14, le béryllium 7...) et des roches constitutives de l'écorce terrestre (rayonnement tellurique - familles naturelles de l'uranium et du thorium). Des substances radioactives sont également présentes dans le corps humain (le potassium 40 essentiellement). De ce fait, l'homme est exposé à la radioactivité naturelle. Depuis quelques décennies, des rayonnements, de même nature que le rayonnement naturel, mais artificiellement produits par l'homme, peuvent contribuer à l’exposition de celui-ci.

Toulon

Cherbourg

Ponant

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