Le prix Encre Marine 2024 est décerné à Arnaud de La Grange
Créé en 1991 par le préfet maritime de la Méditerranée, le prix Encre Marine est l’unique prix littéraire décerné par la Marine nationale. Il récompense un ouvrage mettant en valeur les thèmes liés à la mer et au monde maritime, civil ou militaire.
Depuis plus de trente ans, près d’une trentaine d’auteurs explorateurs et marins ont ainsi été couronnés, dont certains noms illustres : Bernard Giraudeau, Pierre Schoendoerffer, Isabelle Autissier ou Gilles Lapouge.
Aux côtés de l’amiral préfet maritime de Méditerranée, président du jury, les jurés issus de la Marine nationale (commandant de bâtiments), du monde la culture (la directrice du musée de la Marine de Toulon), de la presse (dont Bruno Corty, rédacteur en chef du Figaro littéraire) et de la littérature (l’Écrivain de Marine Emmelene Landon) a récompensé Arnaud de La Grange, qui remporte le prix pour La Promesse du large paru aux éditions Gallimard. Le prix a été remis le 22 novembre lors de l’inauguration de la Fête du livre du Var à Toulon, dont la Marine nationale est partenaire depuis sa création.
Le jury a été particulièrement touché par ce roman d’aventure et d’apprentissage, empreint de poésie, qui explore avec beaucoup de justesse et de finesse le rapport conflictuel que le narrateur entretient avec la mer.
Voyage initiatique et de résilience, La Promesse du large est l’histoire d’une réconciliation et d’une quête de soi grâce à la mer. Omniprésente tout au long de cet ouvrage, la mer se fait tour à tour menaçante, apaisante puis refuge, incarnant finalement le dernier espace de liberté pour son narrateur. Véritable ode à l’océan, ce roman rend également un hommage aux hommes et femmes qui l’affrontent et la côtoient : pêcheurs, marins ou plaisanciers.
Grand reporter, Arnaud de La Grange est actuellement correspondant permanent du Figaro à Londres. Il est également l’auteur de deux autres romans, Les Vents noirs (prix Jules-Verne 2017) et Le Huitième soir (prix Roger-Nimier 2019)
« Le large m’a mené à mes terres intérieures. Le silence y permet d’entendre le murmure assourdi de l’âme » « Je vais au désert. Je m’enfonce en mer comme d’autres vont dans les sables, pour y chercher le silence et une part d’eux-mêmes »
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