Les moyens français constitués autour du groupe aéronaval (GAN) composé du porte-avions Charles de Gaulle avec 5 frégates (deux françaises, une italienne, une portugaise et une grecque), d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) français, du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier, d’un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) et du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude ont intégré la phase de jeu réel de l’exercice franco-italien Mare Aperto 24.1 / Polaris.

Pour le scénario de l’exercice, le GAN représente la force maritime Galiena (rouge) qui s’oppose à la force maritime Enotria (bleu). Cette dernière est essentiellement composée de bâtiments italiens. L’exercice a débuté sur fond de tensions liées à l’île de la Corse représentée par la force Aretusa (orange) dans laquelle les deux pays avaient des intérêts opposés.

Le lendemain, pour la deuxième journée de l’exercice, le GAN a passé les bouches de Bonifacio pour se positionner à l’ouest de l’île, à l’exception de la frégate multi-missions (FREMM) du GAN restée en retrait pour surveiller le groupe amphibie adverse. Plusieurs Rafale Marine ont réalisé des vols de surveillance pour relocaliser les forces ennemies.

Le Jacques Chevallier a quant à lui fait escale à Ajaccio dans le cadre de l’exercice pour mener des actions de collaboration et porter assistance à la population locale en débarquant du fret humanitaire et soignant les blessés d’une attaque ennemie fictive.

Piloté par le C2N pour la partie française mais conduit en coopération avec nos partenaires, Mare Aperto réunit 4 forces (42 bâtiments, 52 aéronefs, 6 sous-marins et des détachements de commandos) pour une préparation opérationnelle réaliste et exigeante.