L’aéronautique navale dans la phase 1 de Polaris 25

Direction : Marine / Publié le : 06 juin 2025

Le porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre a récemment accueilli un groupe d’hélicoptères embarqués constitué exclusivement d’aéronefs de la force de l'aéronautique navale et combinant appareils habités et drones.

L’aéronautique navale dans la phase 1 de Polaris 25 © Marine nationale

L’aéronautique navale dans la phase 1 de Polaris 25

Composé d’un détachement de la Flottille 35F mettant en œuvre un Dauphin de la flotte intérimaire au standard 100, d’un détachement de deux Caïman Marine de la Flottille 33F et du premier détachement opérationnel mixte Panther/drone S100 de la Flottille 36F, le « Rotary wing » du Tonnerre a mis ses capacités au profit du PHA et des forces spéciales mer lors de la première phase de l’exercice Polaris, du 10 au 23 mai 2025.

Ainsi, les hélicoptères et drones embarqués ont agi dans un spectre de missions particulièrement large, de l’établissement de situation aéromaritime autour de la force au soutien logistique, en passant par de nombreuses missions diversifiées en soutien aux actions spéciales navales vers la terre : renseignement littoral, actions de diversion, attaque d’objectifs légers pour neutraliser les capacités précieuses adverses, insertions héliportées et appui-feu sous menace… La combinaison, dans ce cadre, des capacités du drone S-100 et des hélicoptères a pu être portée à un niveau élevé, permettant notamment à l’état-major embarqué de suivre, grâce au drone, les assauts en temps réel. Le S100, avec sa boule MX10 très performante et ses bidons supplémentaires en essai, a montré sa maturité, totalisant 60 heures de vol sur l’exercice, avec des vols de près de six heures.

Cet exercice riche et dense, mené principalement de nuit à un rythme soutenu, a permis de mettre à l’épreuve les détachements en ambiance « Polaris ». Il a également mis en lumière la polyvalence des équipages et des aéronefs, entre cœur de métier lié au combat aéromaritime et capacité à mener des actions aéroterrestres littorales. Il a enfin confirmé l’acquisition et la diffusion au sein des flottilles d’hélicoptères de l’aéronautique navale de savoir-faire techniques complexes et d’une interopérabilité native au profit d’actions des forces spéciales mer et de la Force d’action navale.

L’aéronautique navale dans la phase 1 de Polaris 25 © Marine nationale

L’aéronautique navale dans la phase 1 de Polaris 25

L’aéronautique navale dans la phase 1 de Polaris 25

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