Organisée en collaboration avec les autorités civiles et militaires norvégiennes, cette cérémonie a rassemblé plus de 120 participants dont une délégation du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral, incluant le détachement de la 13^ème demi-brigade de Légion étrangère, unité qui était précisément engagée à l’époque dans la bataille. Plusieurs représentants norvégiens étaient également présents.

La délégation du PHA Mistral a été débarquée à Narvik grâce à des manœuvres amphibies conduites par les engins de débarquement du bâtiment. Cette opération a permis à la délégation d’assister à l’ensemble des séquences commémoratives. 

La journée s’est articulée autour de trois séquences fortes : 

• hommage au cimetière français de Narvik ;
• cérémonie commémorative à Veteran Plassen ;
• visite du musée de la guerre de Narvik. 

Lors de la cérémonie au cimetière français, l’appel des 122 soldats français tombés lors des combats de 1940 a été précédée d’une allocution du commandant du groupe Jeanne d’Arc, le capitaine de vaisseau Quentin Vieux-Rochas. Ce dernier a rappelé l’héritage de la bataille de Narvik et l’esprit de fraternité d’armes qui unit encore aujourd’hui la France et la Norvège.

Puis, vingt-et-un coups de canon ont été tirés depuis le PHA, à l’issue de la séquence commémorative à Veteran Plassen, ajoutant une dimension toute particulière à l’événement. Cette salve symbolique, saisissante, a souligné la portée militaire et historique de cette cérémonie.

Les deux cérémonies se sont tenues en présence du commandant des garde-côtes norvégiens, le commodore Oyvind Dunsaed, illustrant l’importance accordée par la Norvège à cette mémoire partagée.

Cette journée a démontré la force et la continuité de la coopération militaire franco-norvégienne, ancrée dans une histoire commune et consolidée par un partenariat opérationnel actif.

Un peu d’histoire

La bataille de Narvik (avril-juin 1940) fut un affrontement stratégique majeur durant la Seconde Guerre mondiale. Elle opposa les forces Alliées, dont les troupes françaises et norvégiennes, aux troupes allemandes. Ce fut l’un des premiers engagements majeurs des forces françaises en Norvège, marquant le début d’une coopération militaire durable entre les deux nations.