Ces essais ont permis de valider le déploiement du DriX depuis le BHO, afin de tirer du retour d’expérience en vue de la conception des bâtiments hydrographiques de nouvelle génération (BHNG). D’autre part, les capacités hydrographiques du drone ont été évaluées par des relevés effectués jusqu’à 200 mètres de profondeur. L’endurance et la précision du drone, ainsi que son efficacité par rapport aux méthodes classiques (vedettes et navires hydrographiques) ont ainsi pu être confirmées.

Le DriX H-8 peut être équipé d’une gamme complète de capteurs (sondeur multifaisceaux, sondeur de sédiment, sondeur vertical…). Cet USV est capable de réaliser des manœuvres d’évitement de collisions de manière autonome, sous la supervision à distance d’un opérateur, en s’appuyant sur l’intégration des données AIS ainsi que sur un ensemble sophistiqué de capteurs, comprenant radar, lidar et caméra infrarouge. Ces nombreux modes de pilotages permettent différentes configurations. À bord d’une unité à terre, ou en autonomie, ce drone emploie divers moyens de télécommunications.

Le drone hydrographique DriX H-8 a été sélectionné pour participer à une démonstration pilote de systèmes maritimes autonomes organisée par la Task Force X de l’OTAN en mer Baltique en mai 2025. Ce succès illustre l’adoption croissante des systèmes de surface sans équipage par les forces navales et leur intégration dans les missions modernes de renseignement et de surveillance (ISR).