Présentation de la Garde nationale

La Garde nationale a été créée le 13 octobre 2016 en réponse au désir d'engagement de la société civile suite aux attentats terroristes qui ont frappé la France en 2015 et 2016.

Les réservistes de la Garde nationale

Elle rassemble les réservistes opérationnels du ministère des Armées et du ministère de l'Intérieur8 ans après sa création, la Garde nationale est composée de 84.000 réservistes opérationnels qui appartiennent au ministère des Armées et au ministère de l'Intérieur.

L'article 1 du décret du 13 octobre 2016 dispose que "la Garde nationale concourt, le cas échéant par la force des armes, à la défense de la patrie et à la sécurité de la population et du territoire. Elle contribue aux missions :

  • 1° Des forces armées et formations rattachées relevant du ministre de la défense ;
  • 2° De la gendarmerie nationale et de la police nationale relevant du ministre de l'intérieur ».

Au final, la Garde nationale est le creuset fédérateur des réserves opérationnelles relevant du périmètre défense et sécurité sans pour autant constituer un commandement organique et autonome. Autrement dit, la Garde nationale ne traite pas des questions de préparation et d’emploi des réserves qui relèvent exclusivement des prérogatives de chacune des chaînes opérationnelles (armées, directions et services (ADS), gendarmerie nationale et police nationale).

Les chiffres ci-dessous datent du 1er aout 2024 : 

44 000

Réservistes du ministère des Armées

40 000

Réservistes du ministère de l'Intérieur

Les objectifs de la Garde nationale

  • Accompagner la montée en puissance des réserves pour protéger les français et renforcer la cohésion de la Nation ;
  • Apporter une réponse concrète au désir d'engagement de la jeunesse ;
  • Favoriser la cohésion nationale et développer l'esprit de résilience face aux menaces actuelles.

Le Secrétariat général de la Garde nationale (SGGN)

Instance permanente de la Garde nationale, le Secrétariat général de la Garde nationale (SGGN) détient 3 compétences d'attribution définies réglementairement. 

1. Le développement de partenariat

La Garde nationale mène une politique partenariale dont le but est de faciliter l'engagement, au service des forces armées et des forces de sécurité intérieure, des salariés, agents publics ou étudiants qui ont fait le choix de donner de leur temps et de leur énergie à notre pays en rejoignant la réserve opérationnelle.



Elle se matérialise concrètement par la signature de conventions de partenariat avec des employeurs publics ou privés ou des établissements d’enseignement supérieur.



Le développement de partenariat est essentiel dans le contexte de doublement des réserves opérationnelles. Un réserviste sur 2 étant un actif, le doublement des effectifs des réserves opérationnelles ne peut donc pas s’envisager sans l’appui des employeurs. Ce sont en effet ces derniers qui permettent à leurs salariés de concilier leur activité principale avec leur engagement dans la réserve.

Aujourd’hui, de plus en plus de personnes morales s'engagent, de manière citoyenne, pour soutenir leurs réservistes en signant une convention de partenariat avec la Garde nationale.

·       Les employeurs leur permettent d'effectuer un nombre de jours de réserves supérieur au minimum imposé par la loi (20 jours en moyenne contre 10 jours prévus par le code du travail)

·       Ils maintiennent également tout ou partie de la rémunération lorsque leurs salariés-réservistes effectuent leur période de réserve.

·       Fixé à 4 semaines, le préavis, avec lequel un salarié-réserviste doit prévenir son employeur, est abaissé, en moyenne à 3 semaines grâce aux conventions.

·       La clause de réactivité est enfin généralement négociée avec les employeurs.

Les conventions de partenariat sécurisent le statut juridique des réservistes. Dans le même temps, elles constituent un dispositif gagnant-gagnant qui reconnaît pleinement l'engagement citoyen des entreprises publiques et privées, des collectivités territoriales et des  établissements d'enseignement supérieur. A ce titre, le maintien de la rémunération du salarié-réserviste est considéré comme du mécénat donc donne droit à une réduction d'impôt. En outre, le soutien apporté par les personnes morales aux politiques de réserve opérationnelle est un critère éligible à la responsabilité sociale et environnementale (RSE). Enfin, les signataires d'une convention de partenariat deviennent « partenaire de la défense nationale » et peuvent concourir à l'attribution de Prix de la Garde nationale.

La politique partenariale, telle qu'exposée ci-dessus, constitue un véritable levier pour augmenter les effectifs des réserves opérationnelles, tant au plan quantitatif que qualitatif.

Plus de 1 000 conventions de partenariats ont été signées avec la Garde nationale depuis 2016

2. Le rayonnement

Il s'agit de valoriser et de mieux faire connaître l'engagement au sein des réserve grâce à des actions de communication (réseaux sociaux, site Internet, cycle de webinaires, participation à des Salons, actions vers la Jeunesse, Journées nationales du réservistes, Rencontres de la Garde nationale, etc.).

3. La définition et la mise en œuvre de mesures d'attractivité :

Dans le contexte de montée en puissance des effectifs des réserves opérationnelles, le SGGN doit concevoir et mettre en œuvre des mesures d'attractivité qui permettent de recruter et de fidéliser un nombre plus important de réservistes. A titre d'exemple, une prime de fidélisation, une prime permettant de financer le permis de conduire et une allocation destinée à financer des études supérieures existent déjà.


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