Réflexion Marine n°4 - L'aéronavale chinoise en quête de différenciation opérationnelle et stratégique
En 2017, Xi Jinping fixait une ambition claire : faire de l’Armée populaire de libération une force de rang mondial à l’horizon 2050. Moins de dix ans plus tard, déjà des changements structurants sont mis en œuvre sur le pont d’envol des porte-avions chinois.
Dans son hangar, le KJ-600 (alerte aérienne avancée) et le J-15D (guerre électronique offensive) incarneront bientôt cette montée en gamme.
- Deux capacités autrefois réservées à l’US Navy.
- Deux outils qui ouvrent désormais à Pékin la possibilité d’agir, de manifester sa puissance — et surtout de choisir le moment et le lieu du rapport de force.
Mais la puissance ne se décrète pas. Elle s’entraîne, s’intègre, se crédibilise. Et c’est là le véritable enjeu : transformer l’ambition en capacité, et la capacité en effet.
Le CESM a fait appel au Dr Nicolas Mazzucchi (directeur de recherche en stratégie navale et wargaming) pour analyser la mutation de l'aéronavale chinoise.
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