FANC – Sauvetage en Nouvelle-Calédonie de compétiteurs australiens lors de la Groupama Race
Le 15 juin 2025, la 8e édition de la Groupama Race, une course de voile faisant le tour de la Nouvelle-Calédonie, a débuté au départ de Nouméa. L’un des participants, le catamaran australien Rushour, qui avait remporté les deux précédentes éditions de la course en 2018 et 2022, a dû abandonner après avoir chaviré à l’ouest de Bélep, entraînant le déclenchement d’une opération de sauvetage.
Le catamaran a chaviré vers une heure du matin, en conséquence d’une météo dégradée faisant perdre le contrôle du navire aux six membres de l’équipage. Le centre opérationnel de surveillance et de sauvetage en mer de Nouvelle-Calédonie (COSS-NC) a pris l’alerte très rapidement grâce au déclenchement de deux balises de détresse.
Une opération d’envergure a ainsi été mise en œuvre : le navire Roamance, participant également à la course, a été dérouté pour porter assistance au Rushour et l’aéronef de transport, le Falcon 200 Gardian de la 25Flotille de la Marine nationale, a été déployé pour localiser le navire. Le Rushour a ainsi été retrouvé vers huit heures du matin. L’équipage a été hélitreuillé par l’hélicoptère Puma de l’escadron de transport (ET) 52, pour ensuite rejoindre le nord de la Grande Terre à destination du sud de l’archipel, cette fois à bord du Casa issu des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC).
De nombreux moyens des FANC ont été ainsi engagés sur demande de concours du COSS-NC, avec tout particulièrement l’intervention d’une équipe médicale de la direction interarmées du service de santé de Nouvelle-Calédonie. Cette manœuvre Search And Rescue (recherche et sauvetage) a permis la localisation et l’évacuation en toute sécurité des six naufragés. Les FANC restent pleinement mobilisées pour venir en aide à la population en Nouvelle-Calédonie, et à Wallis et Futuna.
Les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) permettent à la France de disposer d’une présence militaire permanente dans l’océan Pacifique sud afin de protéger les intérêts français dans la région. À ce titre, elles entretiennent les partenariats militaires de la France dans cette zone d’intérêt stratégique. Fortes de plus de 1 450 militaires, les FANC apportent un soutien régulier aux missions relevant de l’action de l’État en mer. Elles disposent de capacité d’intervention pour faire face à une crise sécuritaire ou climatique affectant la zone. Les FANC partagent régulièrement leur expertise dans le domaine de l’assistance aux populations victimes de catastrophes naturelles, ou de la sécurité maritime auprès de forces de sécurité et de défense des pays partenaires du Pacifique sud.
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