Porté par plusieurs entités du ministère des Armées en lien avec le milieu industriel*, ce projet vise à augmenter la vision du sous-marin dans son environnement. L’utilisation d’un drone permettra au sous-marin d’étendre le périmètre et l’horizon de ses senseurs et de ses capacités. (Missions de renseignement, surveillance, reconnaissance (ISR visible ou infrarouge), relais radio, dépôts de petit colis, etc...) Il s’agit par ailleurs d’apporter une nouvelle capacité opérationnelle disruptive à moyen terme intégrable sur la flotte actuelle. 

Des essais concluants réalisés dans la rade de Toulon

Lors des essais, le système drone développé par Naval Group et la PME Diodon a été envoyé d’un SNA en immersion. Il est remonté à la surface dans un cocon protecteur étanche réalisé par Naval Group. A la surface, ce cocon s’est ouvert, et le drone s’est positionné au-dessus du niveau de la mer. Le SNA a alors sorti son antenne de communication pour établir la liaison de données. Une fois la communication établie, le drone a été piloté depuis le sous-marin, offrant un retour vidéo de la caméra du drone sur la console de pilotage.

Cette OER contribue à la réflexion sur les concepts opérationnels qui sont rendus possibles avec ce type de drones. Les prochaines étapes doivent permettre de confirmer ces concepts en interne ministère des Armées., etc. Cet essai concluant est en tout cas encourageant pour entrevoir des capacités opérationnelles dans un avenir assez proche.

*Ce projet est mené par : 

• L’Agence de l’innovation défense pour le pilotage global du projet ;
• Les centres DGA Techniques Navales (expertise navale) et Techniques Terrestres (expertise microdrones) ; 
• La Marine nationale via l'escadrille des sous-marins (ESNA) et le Centre d’expertise des programmes navals (CEPN) ; 
• L’industriel est Naval Group et son sous-traitant, la PME DIODON.